Avril 2008
Aussi loin que je me souvienne, ma mère a toujours eu deux images de mon Oncle "Bud" accroché au mur. La première était une photo de la compagnie D du 71st Battalion au Camp Robinson en Arkansas. L'autre était une photo 8x10 de lui dans son uniforme de parachutiste.
Enfant, je posais de temps en temps des questions sur lui. Elle me répondait habituellement qu'il était mort à la guerre. Qu'il était resté en arrière pour garder le camp et qu'il fut tué par un sniper. L'armée à même annoncé qu'il était porté "tué au combat" le 23/6/44 alors que la vrais date inscrite est 8/6/44. Quand j'ai quitté la maison, je pensais à "Bud" mais sans jamais vraiment mené à terme mes recherches à mes questions.
Quand j'étais très jeune, je lui ai dit que j'irais en Europe et que je découvrirais des choses sur lui. A cette époque, Je ne sais pas si elle (ou c'était juste pour moi même) croyait que j'irais jusqu'au bout avec mon idées.
En 1944, c'était le 50ème anniversaire, mon intérêt atteignit à nouveau des sommets à propos de mon Oncle "Bud". Je me rappelle avoir vu le "Today Show" avec des vétérans qui racontaient leurs histoire en Normandie. C'est à ce moment là que j'ai compris qu'elle fut la bataille auquel mon Oncle participa et qu'il pouvait avoir été tué le jour J. Je me rappelle avoir été pêché à cette époque avec mon frère Chuck qui servit au Viêt-Nam, nous avons parlé du saut et de comment cela s'est peut-être passé pour notre Oncle "Bud". Je ne connais que peu de chose sur ce qui c'est passé cette nuit là. Ma soeur, Virginia avait un ami qui a visité le cimetière Américain de Colleville en Normandie à cette époque. Elle a pris une photo de sa croix et la prit avec ses livres au cimetière.
Alors, quand la série Band of Brothers est sortie en 2001, j'ai réellement commencé à penser à "Bud". J'ai voulut découvrir qui il était réellement. J'ai commencé à penser: "Par où commencer"? "Avec qui et comment entrer en contact?" Ce qui m'a tout d'abord posé problème, c'est que je ne connaissait pas le nom de mon Oncle. Le seul que je connaissait était "Bud". Je pensais à tort qu'il s'appelait Paul tout comme son père. Ce n'est qu'au moment où ma mère fut malade, en 2006, que j'ai découvert que le nom de mon Oncle était John A. Daum.
J'ai fait une recherche avec mon ordinateur et j'ai découvert qu'il faisait partie du 508th PIR de la 82nd Airborne. J'ai découvert beaucoup de chose sur lui grâce à Dick O'Donnel et son site Internet www.508.org. Avec ses informations, j'ai décidé de parler à chacun de mon Oncle "Bud".
John Daum est né le 24 avril 1924 de Paul et Frances Daum à Marathon County, Wisconsin. Il est le 3ème d'une famille de 4 enfants. Il a 3 soeurs, Helen, Marcella et Rosella. Il suivit l'enseignement à St Johns Parochial School. Il travailla plus tard comme fermier près de Nasonville, Wisconsin. D' octobre 1942 à avril 1943, il travailla à la Weinbrenner Shoe Factory de Marshfield, Wisconsin.
En avril 1943, il fit son service militaire. Il suivit l'entraînement de base au Camp Robinson dans l'Arkansas. Ensuite il aurais du partir pour le Fort Sheridan au Texas, mais au lieu de ça, il se porta volontaire pour les parachutiste.
En août, il est parti pour Fort Benning où il a commencé sa formation de parachutiste. A ce moment, il faisait partie de la Compagnie H du 541st. Durant les deux mois suivant, il reçut une formation pour devenir un parachutiste. Il expliquait comment se passait son entraînement, qu'il courait à différent endroit et faisait beaucoup d'exercices toute la journée. Il disait que c'était amusant de devenir parachutiste, mais comment peut on prétendre s'amuser en courant entre 8 et 16 km, cela ne ressemble pas à de l'amusement. Il a apprit comment empaqueter son parachute, sauter de tours et finalement d'un avion. Dans une lettre écrite à ma mère, Helen, il lui demande de dire à mon père que "beaucoup de camarade tombèrent malades" mais pas lui et il n'a "même pas dû nettoyer son short". Il a aussi écrit à son père après avoir participé à une course. Il lui dit qu'il avait "vraiment chaud et que la plupart des soldats tombaient malade, mais pas lui et il a continué. Le sang des Daum le gardait fort." Il était connu pour avoir le sens de l'humour durant l'entraînement.
Le 2 octobre 1943, il reçut ses ailes. Ensuite, il est parti au Camp Mackall et rejoignit le 508th. Il écrivit à sa mère et lui dit: "Le 508th est une bonne compagnie et nous allons partir outre-mer d'ici 3 ou 4 mois. Je suis fier d'être avec le 508th." Un jour, vers la fin octobre, il est revenus à la maison pour la dernière fois. De retour au camp il se rappela que lui et un autre soldat venant de l'Illinois durent prendre le train parce que le bus qu'il devait prendre avait crevé un pneu, mais les deux sont bien arrivé.
A la fin 1943, John et le reste de la 508th partit pour l'Ireland du Nord et ensuite à Nottingham en Angleterre. C'est là que le Sergent Walter Barrett me raconta qu'il eu son premier contact avec John. "Je connaissait John personnellement. Je fut étroitement associé avec lui alors que nous stationnions à Nottingham, en Angleterre. Nous avons reçut un entraînement à cette endroit pour nous préparer au Jour-J, l'invasion de la France. John tait un bon soldat aéroporté -- avec une tête toute blonde. Il aurait peu très facilement interprété le rôle d'un allemand. Une chose que je me rappelle lors de notre brève association fut que John et moi, sous les conseils d'un vieux sergent de l'armée régulière prénommé John Petric, pratiquions "le Manuel des Armes" (Mouvements précis dans le traitement d'une arme durant un exercice ou une cérémonie.) Nous sommes devenus très bon. J'étais fier d'entré au combat avec John."
Dans les lettres d'Angleterre que John envoyait à la maison, il raconte qu'il n'y a pas grand chose à faire en Angleterre qu'il doit prendre le train pour allez en ville. Il compara Nottingham à Marshfield et décrivit les Anglaise comme étant jolie. Dans sa dernière lettre daté du 10 mai, il mentionna qu'il avait bien reçut le paquet de la maison. Il a aimé les confiseries et demandait si dans le paquet suivant, sa mère pouvait lui envoyer quelques chaussettes. Il demande aussi que personne ne s'inquiète pour lui, qu'il espérait être de retour à la maison dans un an. Dans presque toutes les lettres qu'il envoya à la maison il finissait par "God luck and love", Bud. En y réfléchissant c'est plutôt à eu de lui souhaiter bonne chance.
Le 6 juin, l'invasion de la France commence. Dans le livre "The Americans at D-Day" par John McManus il y a l'histoire du Private Ed Boccafogli et de mon Oncle le jour avant. L'histoire va comme suit: "Certain ne pouvait échapper à leur terreur, oubliant le sentiment qu'ils étaient sans doute témoin de leur dernier couché du soleil. Non loin de là d'où le Sergent Brewer était assis occupé à écrire à son père, le Private Ed Boccafogli, de la Compagnie B qui était déçut de l'ajournement du début de l'opération, remarquais un de ses copains, le Private Johnny Daum, debout à l'extérieur de la tente, "comme une statue examinant l'espace." Boccafogli ne l'avait jamais vu si morose. Il était plus vieux de quelques années et il pensait à lui comme son petit frère. Il marcha vers lui. "Hé, Johnny qu'est ce qu'il y a?"
Ce brillant Daun coiffé d'une toupe, paraissait, un jour, à peine 16 ans.
Daum ne répondit qu'à peine. Il est juste resté debout, dans une sorte de stupeur. Boccafogli se sentait vraiment concerné. "Mais au diable , que se passe-t-il avec toi ?"
Daum finit par répondre à sa question sur un ton de fait: "Je vais mourir demain."
Boccafogli essaya de le réconforter: "Ah, allez vient. Certain d'entre nous le serons, d'autres ne le seront pas, mais toi tu n'en fera pas partie."
Daum ne pouvait être dissuadé. Il insista sur l'imminence de sa mort. Et sinistrement, il avait raison. Il fut tué le Jour-J, Boccafogli ne devait jamais l'oublier. "Ces choses restent avec vous pour le reste de votre vie."
Aujourd'hui, John repose au Cimetière Américain de Colleville sur Mer en France. Sa tombe se trouve Parcelle F, rangée 23, tombe 42. (Note: Xavier Van Daele) Dans une conversation que ma nièce, Gayle, eu avec ma mère, elle a expliqué pourquoi Bud n'est jamais revenus en Amérique. "Ma mère ne l'a jamais fait revenir à la maison parce qu'un voisin avait fait rapatrié son fils pour l'enterrer et ce fut comme-ci il le reperdait encore une fois et elle n'a pas voulu revivre ça. De plus, Bud reposait là où il avait été enterré."
Voilà, ça c'est l'histoire de mon Oncle maintenant. Ce que j'ai apprit était que mon Oncle n'était pas un très grand homme, probablement 1 mètre 65 et peut-être 63 kg. Ma mère à une fois dit à ma nièce, Gayle, que mon Oncle "n'était pas très grand, qu'il était calme et qu'il aimait sourire et rire." Par le passé, ma mère me disait toujours que sa mère disait de "Bud était comme une fleur qui n'a jamais fleuri." Je pense qu'un jour, qu'elle ne voudrait pas croire que ceci soit réellement vrai.
"Comme Walter Barrett m'avait lancé ce message " Je suis fier de l'avoir connu, John A. Daun, un fabuleux Américain et un brave soldat.
La seule chose qu'il nous a laissé c'est: "God Luck and Love".
Written by Thomas Stumpner
Nephew of Pvt. John Daum