505th Parachute Infantry Regiment

  • James R. Lemaire

A la mémoire

Ce 27 janvier 2010, James Lemaire a rejoint son épouse Yola au paradis... Il était entré à l'hôpital pour une opération. Mais il y eu quelques complication. Je suis encore une fois très tristes surtout que je préparais avec lui son futur retour en Europe et surtout en Belgique! Jim, ton français était merveilleux! Tu me manqueras beaucoup! Si vous passez par ici, arrêtez vous 5 minutes et pensez à ce que Grand Monsieur fit pour vous.

Un très grand merci à James Lemaire d'avoir accepté de répondre à mes nombreuses questions! D'avoir eu la patience et prit le temps de revivre cette difficile époque. Et surtout d'avoir accepté de faire toute l'interview en français!


James Ray Lemaire est né le 26 octobre 1924 à Port Arthur dans l’état du Texas. A l’âge de 7 ans, en pleine dépression, la famille se déplaçât pour la Louisiane pour travailler et vivre dans la ferme de son Oncle. Culture de coton, de riz, de maïs, de patate douce, de pomme de terre de canne à sucre et le pâturage pour les animaux.

La propriété des terres était divisée en deux. La moitié pour sa famille, l’autre moitié appartenait à son oncle.

« C’était la période de la grande dépression, mon père n’avait pas de travail. On déménagea en Louisiane chez mon Oncle. La ferme lui appartenait, il nous fournissait tous les besoins pour faire la récolte et le logement. »

Le petit Jim fait partie d’une grande famille. Il a 6 frères et 3 sœurs. James est le 6ème. Après lui naquit encore deux paires de jumeaux. C’est parents sont d’origine française des siècles passés. (NDLA : James Lemaire m’a accordé cette interview en français !) Avant la déclaration de guerre, Jim était étudiant dans le secondaire. Il est appelé sous les drapeaux en août 1943 à l’âge de 18 ans.

« Quand j’ai fêté mon 18ème anniversaire, on m’a appelé à servir sous le drapeau et j’ai répondus présent ! Je n’avais aucun problème avec ça. On fait notre devoir. Et j’étais content de le faire pour notre liberté. » « J’avais déjà un frère qui était dans la Navy. En fait, mes trois autres frères étaient dans la Navy. Paul, celui qui a deux ans de plus que moi à passé de très mauvais moments dans le Pacifique. Il fut décoré de la Silver Star, mais il n’en à jamais parlé ! Tout ce que je sais, c’est qu’il a risqué sa vie pour sauver des marins, mais ça, je l’ai apprit bien plus tard après qu’il soit revenus. Paul fit carrière dans la Navy durant 23 ans ! Mais autres frères, les jumeaux ont aussi servit durant deux ans à Guam dans le Pacifique. Tout c’est bien passé pour eux également. »

Il suit l’entraînement classique dans l’état du Texas d’août à décembre 1943.

« Durant l’entraînement, ils ont demandés des volontaires pour rejoindre les unités de parachutiste. Je me suis porté volontaire parce qu’ils vous donnaient 50 dollars supplémentaires et en plus c’était très fun. J’ai signé au mois de novembre 1943. J’était alors âgé de 19 ans.»

A la fin de l’année 43, James Lemaire est envoyé à Fort Benning, pour recevoir sa formation de parachutiste. L’entraînement commença le 15 janvier 1944. Il se porta par la suite volontaire pour les « communications ».

« J’ai facilement accompli ce tour de force sans problème durant 4 semaines avant d’être qualifié comme parachutiste. Ensuite, je suivi 9 semaine de formation pour être qualifié comme communication/morse code/courrier jusqu’à la fin mai. Puis, je reçu une permission de 3 semaines. En fait, on m’a demandé si je voulais être opérateur radio et j’ai accepté. Et heureusement, ça m’a évité de participer au saut du 6 juin. Un combat que j’ai évité !! »

Fin juin 44, James Lemaire quitte les Etats-Unis pour l’Angleterre. Il traverse l’Atlantique et débarque à Liverpool. Il est envoyé comme remplaçant dans une unité de parachutiste : le 505th Parachute Infantry Regiment.

« Nous sommes le 8 juillet 1944, je suis incorporé au QG de la compagnie A du 505th PIR à Quorn en Angleterre. J’était Private First Class. »

Le 17 septembre 1944, James Lemaire va effectuer son premier saut de combat l’ors de l’opération Market-Garden en Hollande. Les C-47 volent en direction de la DZ « N ».

« Le saut c’est très bien passé, mais le vol fut très dur pour moi ! La peur que l’avion soit touché et abattu. La peur d’être touché alors que je suis encore en l’air. Je jure que j’ai prié et mis ça entre les mains de Dieu. » « J’ai aussi pensé au fait que je devrais tuer des hommes, cela m’a donné froid dans le dos ! Mais en même temps j’étais reconnaissant que m’ont entraînement m’avait préparé à ça. »

Une fois au sol, James se débarrasse de son parachute ramasse sa radio et se met en quête de trouver son capitaine, le Capt. James Cockrell du Maryland. Ensuite, il faut se mettre à couvert dans le bois proche de la DZ.

« Une anecdote qui est resté gravé dans ma mémoire comme ci c’était hier. Quand je suis arrivé à l’orée de bois, j’ai vu le corps d’un Allemand, face contre terre, le corps percés de balles du haut de la tête jusqu’aux jambes. Je n’osais le croire, il a été tué en essayant de se sauver. Cela m’a fait un choc, je ne pouvais m’empêcher de vomir et de pleurer. Pas très longtemps après, j’ai vu le corps d’un américain tombé, une balle dans la poitrine. Je me suis dit « un corps pour un autre » et aussi comment la guerre est terrible ! Dans un même temps, j’ai haïs les Allemands pour avoir prit cette vie. Mon premier jour de combat fut terrible il reste gravé dans ma mémoire. Mais je m’en sorti sans une égratignure. Grâce à Dieu, au cours de mon premier jour de combat, alors que les tirs étaient nourris, un soldat qui avait combattu bien avant moi m’a dit « Frenchie, baisse la tête ! » Sans ça, il est certain que j’aurais été tué ! »

Le 17 novembre 1944, le 505th PIR quitte la Hollande pour se reposer au Camp Suippes.

« Je me souvient bien que cette caserne n’avait pas de lit ! On couchait dans du foin avec les puces ! C’était comme des longs salons sans meubles avec un office pour s’occuper des affaires de la compagnie. Vu que j’étais secrétaire au QG de la compagnie, c’est là que je passais la majorité de la journée. »

Durant cette période, James Lemaire n’eu pas la chance de recevoir de permission pour Paris, Bruxelles où l’Angleterre. Par contre, comme il était un des rares hommes à comprendre et à parler en français, il accompagnait souvent les officiers durant les week-ends pour qu’ils puissent faire des achats à Paris. Par moment, James devait aussi servir d’interprète avec des jeunes dames.

 « Ensuite, il me laissait pour finir leurs affaires seuls avec ces dames. Je me demande souvent combien ça leurs à coûté ? Parfois, ils restaient la nuit ou le week-end ! A ce moment j’étais libre de visiter Paris ! »

Mais James savait que la guerre était loin d’être finie. Le chemin était encore long avant d’atteindre le cœur de l’Allemagne !

« Mais je pensais quand même que notre division allait rester longtemps en repos. J’étais loin de croire que nous allions retourner au combat si rapidement ! Le rêve fut brisé la nuit où nous avons été réveillés. On nous a rapidement dit que nous devions nous préparer, nous rassembler pour partir en Belgique. »

Le 18 décembre à 9h00, les paras reçurent leurs ordres :

"The regiment was in Suippes where there was a well- organized scramble to put together all of the winter-type clothing each paratrooper could find and to draw crew-served weapons and ammunition , personal combat loads, and one day's each of the "K"  and "D" rations."

Le régiment était bien organisé les hommes devait rassemblez des vêtements d’hivers et des rations K et D. Ils devaient aussi rassembler tous leurs matériels.

« J’ai emballé mes affaires, mes lettres, quelques souvenirs achetés en Angleterre, un drapeau nazi trouvé dans une cave. Je n’ai pas eu la chance de les retrouver parce que je ne suis pas revenus au Camp Suippes. J’étais à l’hôpital puis j’ai quitté le 505th PIR. Ils ont envoyés mes lettres à mes parents mais sans mes souvenirs ! »

Le 505th PIR était relativement bien équipé pour lutter contre le froid.

« Je pensais : nous allons devoir encore nous battre, blesser et même tuer ! Mais c’est ma foi qui ma soutenu. J’ai fait ce que je devais faire pour survivre. »

Partit à 9h00 le 18 décembre 1944 James Lemaire arrive à Werbomont à minuit après une longue journée.

 « Le secteur était calme, mais on pouvait entendre le bruit des combats au nord. On voyait aussi des éclats de lumière. Il n’y avait aucun doute, nous étions au milieu de très durs combats. » « Je me suis dit : « Courage vieux chien, tu es encore au combat »

Les ordres de combat du 505th PIR était de se déployer vers l’est pour supporter les compagnies qui se repliaient face à l’offensive. Le régiment quitte Werbomont le 19 pour prendre position le long de la Salm.

A midi, James Lemaire avec le 505th arrive à Basse Bodeux. Après avoir encore marché toute la nuit, ils arrivent dans leurs positions. La compagnie A se déploya dans les environs de Grand Halleux.

« A Grand Halleux, je logeait en compagnie du radio et de 4 ou 5 autres hommes dans la maison de Mr et Mme Lambert Ducomble. Mme Ducomble nous accueilli chaleureusement, son mari était prisonnier en Allemagne. J’ai eu la chance de la revoir en 1994 et en 1998. »

Là où ils se trouvaient, la situation était calme. Les combats se développèrent de part et d’autre. Mais le 24 décembre, le 505th PIR reçut l’ordre de se replier. Une forte concentration ennemie approchait, trop nombreuse pour que seule le 505th ne l’arrête.

« Nous sommes retournés à Basse Bodeux ou le 1er Bataillon fut mi en réserve. Je sais que des hommes durent restés et tenir la ligne jusqu’au dernier moment. Ils ont abandonnés leurs équipements pour éviter d’être fait prisonnier.  » « Quand j’ai reçut par radio l’ordre de nous replier, j’étais occupé à cuire un lapin. J’ai prit le temps de finir de le cuir et je l’ai emmené avec moi, je l’ai mangé plus tard. J’ai dit à Mme Lambert qu’elle allait être évacuée. Je l’ai accompagnée jusqu’au camion. »

 





































« Je me souviens très bien de cette nuit de Noël, il faisait très froid dans les forêts Ardennaises enneigés. Mes pensées allaient vers ma famille. Il n’y avait pas une personne chez nous qui ne chantaient pas « Minuit Chrétien » et qui avaient une pensée pour l’ennemi qui nous avait mis dans cette horrible situation durant un chapitre de notre jeune vie. »

Le 3 janvier 1945, le 505th PIR reprend l’offensive, objectif, la Salm. Les ordres sont que les hommes quittent leurs équipements pour s’alléger et faciliter le mouvement. Tous espèrent que les services pourront les amener dans les premières lignes avant la tombée de la nuit.

« Mon opinion sur ces ordres ? Quelle folie !! Je pense que parfois les officiers perdent la tête ! Mais on ne nous a pas demandés nos avis ! »

Bien évidemment, les services ne se sont pas rendus sur le front ! Les hommes souffrirent terriblement du froid !

« Je crois que durant les nuits du 3 au 5 janvier, mes pieds ont gelés. De cela, je souffre toujours ! Ne pas avoir de chaussette sec n’as pas arrangé la situation !! » « On sortais de nos foxholes pour sautiller pour ne pas geler. »

Dans l’après-midi du 5 janvier, les services amenèrent l’équipement jusqu’aux premières lignes. Mais malgré tout, le froid transperçait même jusqu’au fond des sacs de couchage.

Ce jour là ne fut pas trop mauvais dans le secteur de la compagnie A. Bien sûr, elle était en première ligne et subissait des bombardements.

« Arriver sur la cote dans les environs d’Abrefontaine, on a eu la chance de trouver des maisons et des granges pour ce mettre à l’abri. » « J’étais assigné dans la maison de la famille Baiwir. J’étais installé dans la cave où j’ai rencontré Mr et Mme Baiwir, une de leur fille et son petit garçon et une autre fille. Comme je parlais français on a parlé longtemps. On s’est même échangé nos adresses. Ce lien existe encore aujourd’hui ! » « Le haut de la maison était détruite et ces pauvres gens étaient dans le fond de la misère. J’ai quitté leur maison le lendemain, le cœur gros de voir ces gens si malheureux ! Conséquence d’un idiot et d’un régime qui voulait asservir les peuples pour s’agrandir… »

 


















Le 6 janvier 1945, les paras sont toujours en première ligne. Toujours sous le feu des canons Allemands. James Lemaire reçut l’ordre de ré-établir une communication entre les avant poste qui observait l’ennemi et l’arrière pour diriger le feu sur eux. Le bombardement Allemand avait détruit le fil.

« Je devais tendre un câble de téléphone pour un téléphone de campagne. Je me dirigeais vers un homme placé en avant de nos lignes et qui observait les lignes ennemies. C’était très dur parce que je devais ramper pour ne pas me faire repérer par l’ennemi.» « Je me souviens, je me dirigeais vers l’arrière quand un obus éclata derrière moi ! Et bien qu’aucun shrapnel ne ma touché, je fus sonné par le choc de l’explosion. C’est tout ce dont je me souviens. » « Tout ce que je me rappelle c’est un mal de tête terrible et un vertige. » « Je ne me rappelle pas combien de temps je suis resté étourdis. Il faut croire que je suis retourné à mon unité que tard dans l’après-midi. C’est assez confus pour moi. » « Ce qui est certain, c’est que le matin suivant, j’ai été évacué vers l’hôpital de campagne de Verviers. Ensuite vers un autre hôpital mais je ne me souviens pas lequel sauf qu’ensuite on m’a évacué vers l’Angleterre. Mes rapports de service disent que je souffrais d’épuisement, des nerfs et des « pieds de tranchées » « Ce n’est pas la première fois que j’ai la chance d’éviter la mort alors que d’autres camarades tombaient autour de moi ! » « Je ne me rappelle pas bien de cette période. Je sais que j’ai subit un traitement de choc à base d’insuline pour m’aider à oublier toutes les scènes de combats. Je me réveillais avec des cauchemars très réalistes. Les vieux soldats pensent toujours ne jamais vouloir revivre ses scènes de carnages et de dévastations, ses pertes de vie humaines. »

A sa sortie de l’hôpital, James Lemaire est transféré à l’USAAF. Depuis qu’il a eu les pieds gelés, plus question pour lui de retourner en première ligne et de rejoindre ses camarades du 505th PIR.

« J’ai apprit par la suite que plusieurs camarades ont fait le mur et quitter l’hôpital pour retourner au 505th. Je ne savais pas que c’était possible. Par contre, je sais que c’est une mauvaise note pour ton dossier militaire. Moi, j’ai été déclaré « inapte pour le combat » à causes de mes nerfs. »

A l’US Air Force, il recrutait des opérateurs radio. James Lemaire fut donc assigné à l’Air Force tout d’abord en Angleterre et ensuite à Compiègne, en France. Très vite, James Lemaire fut assigné comme courrier.

« Je suis entré à Compiègne en mars 45 jusqu’en août 45. » « Les 6, 7 et 8 mai j’était dans le bureau où les télétextes débitaient de nombreux messages codés. Je savais que la fin de la guerre était pour très bientôt. Quand j’ai eu fini ma journée le 8 mai. On m’a dit « oui, la guerre est finie ! » « Au mois de juin, je suis à nouveau tombé malade à cause de mes nerfs ! Je fus envoyé à nouveau dans un hôpital, près de Paris. Là, j’ai eu la chance de recevoir une permission de quelques jours. » « Ensuite, j’ai quitté Compiègne le 1er août pour un voyage en train jusque Cherbourg où j’ai embarqué dans un navire hôpital pour les Etats-Unis et la Caroline du Nord. J’ai débarqué le 15 août 45. »

Par la suite, James Lemaire fut envoyé dans un grand hôpital de San Antonio dans le Texas. Il y reçut une permission de 30 jours pour qu’il puisse retourner chez lui se rétablir.

« 2 ans, 2 mois et 26 jours de service. Je fus démobilisé le jour de mon 21ème anniversaire ! Le 26 octobre 1945 ! » « Je me suis pris des vacances du 26 octobre au 15 mars 1946. Ensuite, j’ai repris mes études et reçut mon diplôme en juin 1949. Et ensuite, j’ai passé ma licence pour devenir professeur d’école secondaire en mai 1950. » « J’ai commencé à donner cours à partir de septembre 1950 et durant 27 années à des étudiants de 14 à 18 ans. »

James Lemaire se maria le 17 août 1946 avec Yola Marie Duhon.















« Nous avons élevé 3 fils et une fille. Nous avons maintenant 9 petits enfants et 8 arrières petits enfants. »

Après avoir quitté l’enseignement, James Lemaire travailla pour des avocats dans des tribunaux  faisant des recherches pour des gisements de pétroles, de gaz et de minéraux et les titres de propriétés.

Ensuite, à partir de 1987 il travailla comme Executive Director pour l’US Government Low Rent Housing jusqu’à sa retraite en 1996.

Depuis la fin de la guerre, James a participé à 5 réunions d’ancien du 505th PIR.

« Je suis toujours heureux de revoir les copains ! Mais c’est plus dur en ce moment. Beaucoup de nous sont malades. Puis nos grands âges sont un problème. »

James Lemaire est également revenus en Europe, sur les traces de son histoire.

« Je suis revenus en Europe pour le 50ème anniversaire du Jour-J en 1994. Puis, je suis revenu en 1998 durant 3 semaines avec ma femme pour rendre visite à mes amis Belge, Anglais, Français et Hollandais. »

De la guerre, James Lemaire n’a rien gardé que ses souvenirs.

« J’avais des objets, un drapeau nazis, des médailles que j’avais échangé avec un soldat français. Mais tout ça a disparus au Camp Suippe en 45. J’ai encore des cartes de Paris, Luxembourg, Angleterre, Reims. » « J’ai aussi des lettres d’amis de France et d’Angleterre qui m’ont écris quand j’étais dans les 3 hôpitaux différents. Une d’entre-elles contient une photo du mariage d’un cousin. Je l’avais rencontré près de l’hôpital où j’étais à Paris. Il s’est marié avec une française. J’ai été son garçon d’honneur. » « Quand j’ai été démobilisé, j’ai gardé mon uniforme, mais c’est tout… Il y a longtemps que je ne l’ai plus ! Quand à mes dog-tags, je ne sais pas où ils sont. » « Je ne voulais rien garder de tout ce qui pouvait me faire rappeler la guerre. »

James Lemaire fut décoré de la Bronze Star Medal, Good Conduct Medal, World War II Victory Medal Combat, Infantry Badge et Honorable Service Lapel Button WW2.

Sont sentiments par rapport aux Allemands :

« A l’époque, je les détestaient. Ils étaient responsables pour toutes les horreurs de la guerre ! Et encore plus quand j’ai appris que mon meilleur ami, George Sonnenburg, perdit la vie dans la bataille de Trois-ponts, le soir du 21 décembre. » « Il était comme un frère. C’est avec lui que je me suis entraîné pour devenir parachutiste et ensuite pour devenir « radio ». « Aujourd’hui, j’éprouve toujours une haine pour leurs officiers, mais c’était la guerre et que faire ? »

Aujourd’hui, James Lemaire vie paisiblement en Louisiane.

« Mes passions, autres que ma « chérie » (toujours depuis 61 ans de mariage) sont la lecture, la télévision, travailler dans la cours et m’occuper de mes fleurs et de mon petit jardin. J’aime aussi m’occuper de mes enfants. »

James Lemaire 

James Lemaire avec Mme Lambert

et un radioman 

Avec leurs 3 fils et leur fille

James et Yola Lemaire 

A occasion de notre 55ème anniversaire de mariage.. Il y a toutes ma familles sauf une belle-fille et 3 petits enfants.