194th Glider Infantry Regiment

  • Delbert L. Townsend

A la mémoire

Ce 26 janvier 2010, Delbert Townsend s'est éteint à l'hôpital Civista du Maryland.

Il y était hospitalisé suite à une chute et surtout suite à des examens médicaux. Sont état bien que grave s'améliorait de jour en jour... Malheureusement, Dieu, là rappelé près de lui.

Je n'ai jamais rencontré Del, mais à chaque fois que j'ai eu besoin de lui pour une information ou une autre, il prenait toujours le temps de me répondre. Merci Del, repose en paix maintenant! Si vous passez par ici, arrêtez vous 5 minutes et pensez à ce que Grand Monsieur fit pour vous.

Un tout grand merci à Delbert Townsend pour m'avoir donné accès à son histoire et aussi pour m'avoir apporté quelques précisions quand je le lui demandais.


Delbert L. Townsend est né le 6 avril 1921, à Norcatur, Kansas. Il passa son enfance dans une ferme près de Danbury dans le Nebraska. Il est diplômé de la Decatur Community High School d’ Oberlin, Kansas en Mai 1938. En août 1939, il s’est inscrit au Kansas State College et il fut diplômé en décembre 1942 avec un diplôme d’économie agricole. Il est entré à l’armé au début du mois de janvier 1943.

« Le 15 mai 1943, je fus commissionné comme 2nd Lieutenant de l’Infanterie et j’ai rejoint la Compagnie A du 194th Glider Infantry, 17th Airborne Division au Camp Mackall en Caroline du Nord. »

Delbert Townsend fit partie d’un petit groupe de sous-officier pour préparer les nouveaux « conscrits » qui arrivait par train du Camp Hoffman en Caroline du Nord.

« Nous avons achevés notre formation de base et l’entraînement en petite unité à Mackall. Ensuite, ce fut l’entraînement sur planeur ce qui inclus le chargement et le déchargement achevé par plusieurs heures de vol à Laurenburg Maxton Airfield. Plusieurs vols de nuit et des petites manœuvres en unités achevèrent la formation. Au début de l’année 44, nous nous sommes déplacés pour prendre part aux manœuvres du Tennessee. Après j’ai été à l’école de saut au Camp Forrest dans le Tennessee. »  

Delbert Townsend fut promus 1st Lieutenant le 21 décembre 1943. Ensuite, Delbert Townsend et son unité sont envoyés par train au camp Miles Standish. Là-bas, ils embarquèrent à bord de l’USS Wakefield, direction l’Angleterre en août 1944. Ils stationnèrent au camp Miles Standish près de Swindon. Arrivé en Angleterre, la 17th Airborne Division se joignit à l’effort de guerre en Europe. Delbert Townsend garde un souvenir douloureux d’un entraînement en Angleterre :

« En préparation à un possible futur engagement par delà la Manche, nous avons poursuivit notre entraînement et notamment l’entraînement au vol. Nous utilisions principalement des planeurs Américains de type CG4A qui pouvait transporter 13 soldats, une jeep et 4 hommes ou un howitzer de 75mm avec un équipage de 4 personnes. Le remorquage simple ou double était pratiqué durant les entraînements. Dans le cadre de notre formation, nous avons aussi été entraînés sur des planeurs Britanniques de type Horsa. C’était un grand planeur qui pouvait transporter jusqu’à 31 soldats avec deux pilotes.

Les personnes qui n’avaient pas terminés leurs formations à l’école de saut devaient participer à un vol en planeur tous les 3 mois pour le même salaire.

Le 12 décembre 1944, 31 membres de la 17th Airborne, (la plupart de la Compagnie C du 194th GIR) se sont réunis à la base aérienne de Greenham Common pour un entraînement sur planeur de type Horsa pour pouvoir recevoir leur salaire. Le vol se termina par un horrible accident, tuant les 31 membres plus les deux pilotes. Je connaissais personnellement 3 des victimes. Le Major Klock était le chirurgien du 194th. Durant mes premiers jours au Camp Mackall, le Major Klock me traita pour une allergie au Poison Oak qui me fit presque éjecté de l’armée. Le Chief Warrant Officer Ira Smith était l’adjudant assistant du Capitaine William Hunter. Le Lieutenant Charles Albury était Platoon Leader au sein de la Compagnie C du 194th GIR et je le voyais presque quotidiennement.

Grâce aux efforts de Joe Quade (17th Pcht Maint) et Werzeszczynski (Med 184th GIR), le 12 décembre 1994, il y eu un mémorial sur l’ancienne base de Greenham Common qui fut consacré à la mémoire de ces 33 héros qui ont péri dans ce terrible accident le 12 décembre 1944. 

Nous sommes profondément reconnaissants à Mr Chris Green de la Royal British Legion pour prendre la tête des cérémonies annuelles en leurs mémoires. La Grenham Common Trust occupe et emploie actuellement une partie important de ce qui fut la première base aérienne ou il y eu un crash d’un Horsa et est très actifs quand au travail de mémoire pour perpétuer le souvenir de nos héros qui ont péris dans l’accident. Une grande partie de ce travail consista à baptiser de leurs noms, plusieurs rues et bâtiments dans le parc d’affaire où eu lieu l’accident. Le 12 décembre 2008 marquera le 14ème anniversaire de l’inauguration de ce mémorial. »

Au cours de cet automne 44, Delbert Townsend fera partie d’un petit groupe de Lieutenant de la 17th Airborne à partir rejoindre la 82ème qui se trouve en Hollande pour y recevoir une expérience du combat.

« J'ai passé près de six semaines, avec la 82nd Airborne Division qui participent à la lutte contre plusieurs patrouilles. »

A la fin du mois de décembre 1944, la 17th Airborne Division est envoyé au front pour participer à la bataille des Ardennes. A début du mois de janvier, sa compagnie fut placée en réserve. Au matin du 7 janvier, sa compagnie fut alignée pour passer à l’attaque. Ce sera son baptême du feu, il sera terrible !

« Le temps était terrible. Il y avait environ 20cm de neige sur le sol et la température devait tournée autour des -7°C. »

 « Nous avons commencé l'attaque à la lumière du jour. Le peloton du Lieutenant Ed Thayers et mon peloton étaient en tête de l’unité tandis que le peloton du Lieutenant Supon était en réserve. Le Lieutenant (la souris) Wright dirigeait le peloton de mitrailleuse lourde. A 10:00 notre avance fut arrêtée par le froid et par un tank allemand à environ 300 mètres de notre ligne de départ. Le Lt. Thayer fut blessé et nous avions peut-être 10 hommes tués. En raison du froid, nos radios ne fonctionnaient pas. Le Lt. John Jennings, notre Company Executive Officer, était à environs 600 mètres derrière nous, mais pas de contact radio. Wright et moi avons décidé que l'un d'entre nous devait courir vers l’arrière en haut de la colline, à environ 600 mètres, pour obtenir de l'aide. Lt Wright n’a pas voulus y aller donc, je me suis porté volontaires. Je lui ai dit de me regarder et si je devais tomber, de ne pas à envoyer un autre volontaire. Ma course de retour vers la colline ne fut pas des plus agréable. Je courais sur 10 mètres, puis je me jetais à terre. Les balles de la mitrailleuse du char allemand tombaient tout autour de moi et crépitaient dans la neige. Ma course jusqu’à la crête de la colline fut  un succès. J'ai trouvé le lieutenant Jennings pour lui relayer la situation en personne. A la crête de la colline, peut-être 15 mètres derrière un petit tas de betteraves, j'ai d'expliquer à Jennings notre situation.

J'étais dans une position exposés sur le terrain et Jennings, était à environ trois mètres de moi, il était relevé sur un genou. J'ai dit à Jennings de s’abaisser. Quelques instants plus tard, un obus de mortier explosa, à environs 10 mètres en face de nous. Jennings fut tué sur le coup et j'ai été grièvement blessé. L'ironie de mon histoire, c'est que le lieutenant Wright fut tué cette nuit-là à peu près au même endroit où je l’avais laissé au matin.

Le Lt. Jennings avait deux petits garçons, âgés de 5 et 7 ans, si je me souviens. Le Lt. Wright et moi étions tous deux célibataires. Ma question que seul le Seigneur peut répondre est Pourquoi le 1st Lt. Townsend fut épargnée ce jour fatidique du 7 janvier 1945, et les Lieutenants Wright et Jennings furent emmenés? »

« Après près de deux mois à l'hôpital, j'ai trouvé un accord pour revenir dans mon unité, la 17th Airborne Division, en France, plutôt que de passer par le système du Replacement Depot. J'ai réussi à revenir à la Compagnie aux environs du 15 Mars 1945. »

De retour de son séjour à l’hôpital, en Angleterre, Delbert Townsend rejoint son ancienne unité, la Compagnie B. Suite au remaniement du régiment, Del est finalement envoyé à la Compagnie A. Pour préparer l’opération, les unités son envoyé dans des zones de sécurités.

« La zone de sécurité était une cité de tente, fortement surveillé, entouré de barbelé. L’entré et la sortie était strictement contrôlée. »

Les hommes passèrent le temps à préparer l’équipement à apprendre tous les détails de l’opération. Un souvenir reste en mémoire de Delbert :

« Le Lt Tyrrel Devolin était un chef de peloton à la Compagnie A. C’était un excellent leader et ses hommes auraient fait n'importe quoi pour lui. Tyrrel pensa que ce serait bien si chaque homme dans son peloton recevait une coupe de cheveux Mohawk. À la suite, chaque homme dans son peloton, y compris Lt Devolin passa par Foster Lickliter, le barbier de notre compagnie qui donna à chaque individu une "coupe de cheveux Mohawk ». Les deux côtés de la tête était rasée à environ un pouce et demi du milieu. Environ un pouce de long. Les hommes de la zone de sécurité trouvaient ça bien, mais Le Lieutenant Colonel Barnett pensa différemment. En conséquence le Lt Devolin fut passé en conseil de discipline et chaque homme dans son peloton dû se faire rasé la tête pour éliminer l’apparence "Mohawk". »

Le 23 mars 1945, les planeurs étaient prêts. Les hommes reçurent leurs assignations de planeur. Delbert Townsend et son Capitaine, Stuhrman vérifièrent, encore et encore chaque planeur. Tôt le matin du 24 mars 1945, la compagnie reçut un copieux petit déjeuner. Ensuite, après une cérémonie religieuse, ils embarquèrent dans des camions, direction les planeurs. Delbert Townsend remarqua que les planeurs étaient attachés par deux à un avion remorqueur.

En tant que 1er Lieutenant, Delbert prit la place du co-pilote.

« En tant que Executive Officer, la compagnie A du 1er Bataillon, 194e Glider Infantry, mon manifeste comprenait le 1er Sergent de la Compagnie, Robert M Kepler, et 11 autres soldats de la compagnie A. Le pilote était assis à gauche, et j’étais le co-pilote et je me suis assis dans le siège de droite. Au cours de nombreux vols d'entraînement, j'avais été dans le siège droit et ont ma appris à suivre les instructions du pilote sur la libération de la corde de remorquage et d'appliquer la quantité appropriée de "flaps" à l'atterrissage. Nous avons chargé et attendu pour le décollage.»

Il était environs 8 heures quand son planeur prit l’air. Le vol dura entre  heure 30 à deux heures. Durant ces deux heures, Del Townsend se souvient de 3 incidents qui lui causèrent de vive inquiétude.

« 1. Dans le planeur remorqué avec le câble court, il y avait une impression très désagréable avec le long câble de remorquage de l’autre planeur volant sur la droite, de sorte que son câble de remorquage passait sous l'aile droite de notre planeur. Comme j’étais dans le siège de droite, je pouvais voir leur câble de remorquage taper sur notre aile droite. Notre pilote tentait de façon frénétique de voler le plus sur la gauche possible et d'éviter la corde de remorquage. À ce moment-là notre Pilote a découvert que nous avions perdu la communication avec l'avion de remorquage.  Pour des raisons inconnues nous n'avions aucune communication avec l'avion de remorquage. Les constructions d'un planeur avec les tubes d'aluminium couverts de toile ne supporteront pas beaucoup de coups durs. Cette corde de remorquage frappant sur notre aile était un sentiment très inconfortable. Cet incident de corde de remorquage se produisit environ trois fois pendant notre vol.

Peut-être à 12 ou 16 kilomètre des rives Ouest du Rhin, nous avons peu observé que le Rhin était complètement dans le brouillard. On pouvait encore apercevoir le fleuve mais à aucun moment lors de nos briefings, on nous a dit que le Rhin serait enfumé. A notre altitude de 1500 pieds, la fumée ne nous a pas dérangés. A une dizaine de kilomètre du Rhin, nous avons vu un Bombardier quadri moteurs Britannique quitter le front. Il était à la même altitude que nous  et venait droit sur nous avec de la fumée noire qui lui sortait partout. A environs 3 kilomètre, nous avons peu apercevoir plusieurs parachutes s’ouvrir ce qui nous fit pensé que l’équipage avait peu s’en échapper. Ensuite, à environs un kilomètre, l’avion a brusquement plongé vers le sol. Quand il s’écrasa, il explosa avec une très forte détonation. Quelques secondes plus tard, il me sembla que notre planeur avait sursauté d’environs 10 pieds. Pourquoi notre planeur ne fut pas désintégré dans le crash est un miracle. »

En raison de cette coupure de communication avec le remorqueur, le pilote du planeur de Delbert Townsend ne pouvait plus qu’observer ce que les autres planeurs faisaient et de faire la même chose. Le pilote et lui attendirent de voir le premier planeur à se décrocher. Une fois la rivière franchie, ils commencèrent à voir les petits nuages blancs de la flak. Ils purent voir les premiers appareils en détresses.

« Comme nous approchions de notre «zone d'atterrissage", pour une raison quelconque, notre avion remorqueur coupa le câble de remorquage qui est venus s’enroulée autour du nez de notre planeur. Tant le pilote que moi avons essayé de nous libérer du câble de remorquage mais sans succès. Je ne pouvais pas voir le long câble de remorquage mais j'ai été occupé par notre câble toujours attaché à notre planeur qui ce serait accroché dans un arbre ou d’autres choses et qui nous entraînerait vers le crash.  Au milieu de toute cette confusion, nous avons découvert notre "zone d'atterrissage" et avons fait atterrir notre planeur sur le terrain, avec la corde de remorquage toujours attaché. J'ai suivi les instructions du pilote sur le maniement des "flaps" et nous avons fait un atterrissage dur. Un peu de saleté s’accumula dans le nez de notre planeur, mais nous avons été en mesure de sortir sans problème. Nous nous sommes placé en position défensive autour du planeur et nous avons établi des liens avec d'autres équipes, qui venaient d'atterrir.

« De mon point de vue, les premières 24 à 36 heures sur le terrain ont été très chaotiques. Des planeurs crashé et en feu  tout autour de nous tandis que nous tentions de nous organiser. Les équipages de planeur qui n'ont pas atterri dans leur zone d'atterrissage assignée ont été dirigés dans leur secteur sur le terrain. Il y eu de nouvelles victimes suite aux incendies. 

Une des premières pertes importantes que j'ai apprises fut le planeur du Major Hundley, (Executive Officer du 1er Battalion) et du lieutenant Loomis (S-3 du bataillon) ainsi que la totalité de leur équipage qui furent tués lorsque leur planeur fut touché et en feu lors de l’atterrissage. Tous à bord ont été tués. Tard dans l'après-midi du 24, des avions de ravitaillements survolèrent notre zone pour nous livrer de l’approvisionnement de toutes sortes. Malheureusement, les batteries anti-aériennes abattirent plusieurs avions qui s’écrasèrent en feu. Une des choses les plus inquiétantes que j'ai personnellement observées fut un C-47 volant au-dessus de notre zone peut-être à 1000 pieds d'altitude avec l'équipage poussant notre approvisionnement par la porte. Au milieu de la livraison des paquets, un des membres d'équipage est sorti de l'avion sans parachute. Je n’oublierai jamais la vue de cet homme tombant dans une mort certaine. Plusieurs avions se sont écrasés durant cette mission d’approvisionnement, mais les sites ont été au-delà de notre périmètre de plusieurs miles. » 

A la tête de ses hommes, Delbert Townsend sécurisa les positions de la Compagnie et de renforcé ses positions en vue de l’attaque vers la ville de Munster.

Le 26 mars 1945, l’attaque vers la ville Allemande commence. La résistance ennemie est assez faible. Durant cette avance, ils firent beaucoup de prisonnier.

"Comme nous nous sommes approchés de la banlieue de la ville nous avons remarqué que les allemands avaient pris deux tramways et les avaient placés bout à bout pour bloquer l'entrée à la rue. Les wagons ont été presque recouverts de gravats et prolongés de part et d’autres par des bâtiments si bien que pour passer on aurait du les escalader. Nous étions soutenus par une Compagnie de chars britannique. Nous étions environ à environs 200 mètres du bloc de la rue quand le Commandant du char britannique a demandé au Capitaine Jerry Stuhrman, notre Capitaine "s'il voulait que le char face dans le barrage routier un trou énorme? » Bien sûr Jerry Stuhrman répondit oui. Le char a reculé à environ 300 mètres et à alors tirer trois obus avec son canon principal. Après cela alors que le bloc était encore à peu près intact le Commandant du char mi le canon en position de voyage et se rua sur 200 mètres vers le barrage. Mais rien ne se passa, il a alors reculé de 400 mètres et a fait une seconde tentative contre les wagons. Cette fois le char est passé entièrement au travers des wagons propulsant des débris partout. Peu de temps après l'attaque sur Munster la guerre était finie. Comme nous le savons tous, le JOUR DE LA VICTOIRE fut le 8 mai 1945. »

Peu de temps après le 8 mai 1945, le 194th GIR est déplacé à Duisburg sur le Rhin.

Il est resté à la compagnie A jusqu’au jour de la victoire.

A la fin de la guerre, il fut transféré à la 82nd Airborne Division en juin 1945 pour une courte période à Berlin.

« Je suis retourné aux États-Unis avec la 82nd Airborne pour un grand défilé dans la ville de New York en Janvier 1946. Après la parade, j’ai déménagé avec la Division au Fort Bragg en Caroline du Nord, où j'ai passé les cinq années suivantes dans diverses missions aéroportées. J'ai accepté ma Commission dans l’armée régulière en Février 1947. »

Le reste de son service militaire est assez standard pour un officier de carrière. Il acheva l’Advanced Infantry School, le Command et le General Staff College, et l’Industrial College of the Armed Forces. Durant cette période “scolaire”, il revint en Europe, à Berlin. Ensuite, il fit 13 mois en Corée, 3 années pour devenir ROTC à l’université du Kansas et ensuite 12 années au Pentagone en 3 fois séparés.

« J’ai aussi passé un séjour d’un an au Fort Rucker en Alabama pour apprendre à piloter un avion et un hélicoptère. Ensuite, j’ai été par deux fois au Vietnam avec le 52nd Aviation Battalion et le 16th Aviation Group. Je pris ma retraite de l’US Army le 1er juillet 1973 avec le grade de Colonel après 31 ans de service. »

Les décorations de Delbert Townsand comprennent les Glider et Parachute Wing, les Senior Pilot Wings, le Combat Infantry Badge et 3 Battle Star pour son service en Europe. Il fut décoré d’une Silver Star, d’une Distinguished Flying Cross, d’une Purple Heart, de 4 awards pour la Legion of Merit, de deux Bronze Star, de 2 Army Commendation Medals, de plusieurs Air Medals, and 3 décorations de l’armée Vietnamienne. Il effectua aussi 68 sauts en parachute et il a plus de 2.500 heures de vol à son actif en tant que pilote.

Ces décorations et médailles sont dans un cadre situés dans la salle commune de la Decatur High School. Après le service actif et 11 années comme commercial dans la vente au détail, Delbert Townsend prit des activités civiques et communautaires.

« Mon action la plus importante fut l’établissement du Colonel Delbert L. Townsend Scholarship Program à l’University of Nebraska Foundation et au Kansas State University Foundation. »

Ces deux fondations finance 8 diplômés de chaque université durant 1 ans. En octobre 2007, Delbert fut réélu comme président de la 17th Airborne Association. En 2008, il sera à son 4ème mandats. Aujourd’hui, Le Colonel à la retraite Delbert Townsend vie à Fort Washington dans le Maryland où il participe aux activités communautaires. (Local Civic Community Activities) En outre, il est toujours très actif dans le « colonel Delbert L. Townsend Programme » de bourses d'études.

Cette photo date de la Guerre du Vietnam. Delbert Townsend était alors Colonel commandant le 16th Aviation Group. Sud du Vietnam - Août 1969.