680th Glider Field Artillery Battalion

  • John D. Kaminski

A la mémoire

C'est avec beaucoup de tristesse que je vous fait part du décès de mon ami John.

Il s'est éteint le dimanche 4 juillet 2010. Si vous passez par ici, arrêtez vous 5 minutes et pensez à ce que Grand Monsieur fit pour vous.

Un Grand merci àJohn Kaminski d'avoir accepté de répondre à toutes mes questions, d'avoir prit le temps pour m'expliquer les choses.


John D Kaminski est né le 24 juin 1923 à South Park dans l’Ohio. Quand il était âgé de 4 ans, la famille déménage pour Cleveland, Ohio. Ses parents, Stanley et Frances Kaminski ont 8 enfants.

 « J’ai 7 frères et soeur, 2 frères sont décédés et 5 soeurs dont 2 décédées. Je suis le plus jeune. »

 « C’était une période de dépression, mais il y avait toujours à manger sur la table. Papa travaillait dans une fonderie. »

Il suivit les cours de la South High School de Cleveland de l’Ohio. A l’âge de 19 ans, le 16 avril 1943, il fut appelé à servir la patrie. Il fut envoyé au Fort Hayes à Colombus, Ohio. Ensuite, il fut envoyé au Camp Mackall en Caroline du Nord.

« Le 20 avril 1943, je fut assigné à la Batterie B du 680th Glider Field Artillery Battalion de la 17th Airborne Division. »

John Kaminski suivit donc l’entraînement des Glidertroop, composé de course à pied, cours de natation, différents problèmes sur le terrain, et bien sûr le tout avec l’équipement au complet. Ensuite ce fut l’entraînement sur les planeurs, chargement et déchargement de matériel, arrimage du matériel et donc apprentissage pour faire de bon nœud. Certain exercice se firent de nuit avec comme entraînement la fixation de charge dans des planeurs sans aucune lumière.

John suivit aussi l’entraînement de base des artilleurs ce qui comprend le transport des 75mm Howitzer.

 « Durant l’entraînement de base, nous avons utilisé des howitzers durant certain exercices. Nous avions un harnais spécial pour le tirer dans les champs et sur les routes sablonneuses de Caroline du Nord. Une équipe se composait de 7 hommes pour tirer à la main chaque howitzer. (A ce moment là, les roues étaient en bois avec une armature métallique pour assurer l’ensemble) Nous avons reçut des roues en caoutchouc en Angleterre. Nous avions souvent des marches de 40 kilomètres. Mais je me souviendrais toujours de la marche de 8 km à faire en une heure. Nous avons dû l’accomplir avec les tous les containers et donc nous ne pouvions pas courir, juste marché rapidement. Nous avons été entraîné au montage et démontage d’un 75mm Howitzer qui nous servit dans les combats durant la Bataille du Saillant. Nous avons aussi monté et démonté des 105mm Howitzer que nous transportions dans nos planeurs quand nous avons traversé le Rhin durant l’opération Varsity. »

Ensuite, il fut envoyé à la base aérienne de Maxton pour participer au premier vol. John garde un très bon souvenir de l’entraînement au vol dans les planeurs. Tous les vols se passèrent bien.

 « Pour la plupart d’entre nous c’était la première fois que nous volions. Un vrai frisson. Avec ses premiers jours de vol en planeur, c’était le début de la 17th Airborne. »

En février, John Kaminski est envoyé avec ses camarades dans le Tennessee pour participer à des manœuvres.

 « Les manœuvres dans le Tennesse furent un très bon entraînement pour l’expérience. Il faisait humide et froid et nous étions fatigués la plupart du temps mais quand nous sommes entrés au front, nous étions reconnaissant d’avoir reçut cette entraînement et cette formation que nous avons reçus durant les manœuvres. »

 « Le 27 mars 1944, nous sommes retournés en garnison au Camp Forrest dans le Tennessee. Au mois d’août 1944, nous avons été envoyé au Camp Miles Standish pour y embarquer direction le théâtre d’opération Européen. »

Le 20 août 1944 les hommes embarquent sur un transporteur de troupe direction l’Angleterre. Le convoi sous escorte filait à bonne allure pour échapper à la menace des U-Boot Allemands.

 « Nous sommes arrivés à Liverpool en Angleterre le 26 août 1944 et nous fûmes envoyés au Camp Chisledon en Angleterre. »

Cette période de tranquillité en Angleterre prendra brutalement fin en décembre 44. Les Allemands ont lancé le 17 décembre leur dernière offensive. La 17th est appelé à la rescousse.

Le 24 décembre 44, la batterie B du 680th GFB décolle d’un aérodrome Anglais, direction un aérodrome Français situé à l’extérieur de Paris.

 « Le jour de Noël nous avons décollés avec notre C-47 mais un de nos C-47 avec 6 de nos hommes à bord à décollé de quelques pieds avant de replonger et de s’écraser au sol. Tout en volant vers Paris, nous avons reçut un rapport par radio qu’un autre appareil fut forcé d’atterrir. »

John ne se souvient plus du nom de l’aérodrome sur lequel il atterrit en France. Il se souvient que des camions les attendaient pour les conduire à Mourmelon.

 « C’est Durant ce déplacement que nous avons eu a souffrir de nos premières pertes. Notre colonne fut mitraillée en rase-mottes et deux nos hommes furent tués. »

Ensuite, durant une longue marche l’unité rejoint Sibret en Belgique. Le temps était épouvantable. Une tempête de neige balayait les Ardennes.

 « Nous n’étions pas équipés pour un hiver rude. Nous avions reçut des Field Jackets et des longs manteaux mais pas de chaussures d’hivers, nous avons donc souffert des pieds gelés. »

A cette première position, John Kaminski eu aussi ses premières peur et ses premières rencontres avec l’ennemis. En effet, les snipers Allemands étaient présents.

A cette endroit débuta l’offensive baptisé plus tard la bataille de la crête de l’homme mort ou Dead Man’s Ridge qui coûta la vie à de très nombreux hommes de la 17th Airborne.

 « Mon souvenir le plus mémorable durant la “Battle of the Bulge” fut à la “Crête de l’homme mort”, où eut lieu le plus dure de tous les combats de la Bataille des Ardennes. C’est là, tandis que nous avions nos batteries en position que nous avons reçut un appel nous signalant que 2 Panzer Tigres Allemands se dirigeais vers notre position. On donna l’ordre à la Seconde Section de quitter ses positions pour avancer de 200 mètres et de se retrancher avec ses canons pour stopper les Panzers. Nous avons avancés, nous avons creuses pour nous retranchés et nous avons attendus. Mais Dieu merci, les panzers tournèrent avant d’arriver sur nos positions. Plus tard, nous avons découvert que nos obus n’étaient pas prévus pour percer les blindages. »

« Je me souvient que nous avons tirés beaucoup d’obus en appui de notre infanterie  et une fois arrivé en haut de l’arête, nous avons trouvés une masse de cadavre d’Allemand. »

Ensuite l’unité se déplaça à nouveau. De janvier à février, l’unité se déplaça en appui du 513th PIR un peu partout dans les Ardennes Belges, passant entre autre par Mande, Bastogne, Steinbach pour finir au Luxembourg.

 « Nous n’avons pas eu de contact avec les civils. »

Le 12 février 1944, John Kaminski et son unité quitte le front pour Chalon sur Marne en France. Là, l’unité se ré équipe et reçoit les remplaçants des hommes tués au combat dans les Ardennes.

 « Nous avons quitté le front le 12 février 1945. Oui, nous sommes retournés en France après 2 mois de glace, pluie, neige et froid. Nous avons recommencé du drill et des exercices physiques et nous avons acquis le nouvel Howitzer  M3-105. »

« Je fus un des chanceux qui reçut 15 jours de permissions à Londres en Angleterre. J’ai touché mes 3 mois d’arriéré de paye. J’ai tout dépensé en chambre d’Hôtel, en steak acheté au marché noir, etc… Je savais que quand je retournerais en France, nous serions largués en Allemagne. »

« Le 21 mars nous sommes arrivés dans un secteur de rassemblement. Il se situait à côté de l’aéroport de Châteaudun. Il était fortement gardé par des MP. Nous ne pouvions n’y en sortir, n’y en rentrer. On nous a donné nos ordres de missions. Nous avons chargés les planeurs et vérifié et re-vérifié que les cordes et les sangles tenaient bien l’équipement. »

Le 24 mars 1945, John Kaminski embarque dans son planeur en compagnie du Sergent Buckley. Son planeur transporte un des Howitzer de 105mm qui serviront durant la bataille.

 « Notre Capitaine Stahl nous transmis un message de dernière minute (que je n’oublierais jamais), il disait que certain d’entre nous vont mourir avant la fin du jour. Mais que Dieu nous accorde la chance et le meilleur et je sais que la Batterie B y parviendra. Il mentionna aussi l’immense fierté qu’il a de se batterie. Le Capitaine Stahl perdra la vie ce jour là. »

Le premier planeur pris son envol à 7h45. Après deux heures de vol mouvementé, L’armada était en vue du Rhin et de l’objectif. Vers 10h30, le pilote les informa qu’il survolait le Rhin et qu’il allait bientôt être détaché du C-47. Le C-47 remorquant le planeur de John, remorquait aussi un autre planeur transportant celui là, la Jeep qui devait véhiculer l’Howitzer de 105mm.

 « Alors, comme sorti de nulle part, commença le tonnerre des armes à feu et l’écho des explosions. Le grondement de la mort, le tonnage de la flak, l’éclatement des shrapnels qui transperçait la toile de notre cercueil volant. Beaucoup de planeurs s’embrasèrent comme des torches et nous avons priés. »

« Notre planeur fut touché à plusieurs reprises. La plupart des projectiles touchèrent la queue, notre pilote fut capable d’atterrir tout en évitant le crash. »

A 12h20, son planeur atterrit durement sur le sol Allemand. Directement, le combat est engagé avec l’ennemi.

« Une fois au sol, nous savions que nous devions rapidement sortir du planeur ou tout était perdus. Et donc, cela ne prit pas longtemps. Nous avons extrait l’Howitzer en quelques minutes. Les mortiers ouvrirent le feu et s’ils nous ont ratés au premier tir, le second obus souffla notre planeur en milles morceaux. Les tirs des fusils et des mitrailleuses étaient partout présents et leurs avertissements d’une mort certaine nous faisaient garder sur le qui-vive. »

« Les mortiers ouvrirent le feu et s’ils nous ont ratés au premier tir, le second obus souffla notre planeur en milles morceaux. Les tirs des fusils et des mitrailleuses étaient partout présents et leurs avertissements d’une mort certaine nous faisaient garder sur le qui-vive. »

« Le planeur transportant la jeep atterrit près de nous. En seulement quelques minutes, nous avons accrochés l’howitzer à la Jeep. Entre temps, nous recevions des tirs d’un bâtiment voisin près d’un champ. Nous avons emmenés l’howitzer de l’autre côté du champ nous l’avons décrochés de la jeep et avons ouvert le feu sur le bâtiment. En quelques tirs bien ciblé, les tirs cessèrent. »

« Mais malgré tout, des copains furent touchés même si les Krauts payèrent un lourd tribu. »

« Cela pris plusieurs heures pour réduire les points de résistances  et regrouper les prisonniers. C’était le chaos de la guerre, partout des morts, destruction, chaos et confusion. Il fallut attendre 15h00 et plus tard pour que nous redevenions une unité prête au combat, ensuite il y en eu autant qu’on en voulait. De telle sorte que nous avons eu beaucoup de perte mais à notre tour, nous avons participé à la revanche. »

« Le 680th Glider Field Artillery Battalion reçut une Presidential unit citation en honneur pour la bataille. »

Après Varsity, la 17th Airborne repoussa les Allemands. Elle pourchassa les Allemands à bord de camion et de tank les frappants rapidement et durement.

Passé Wesel, la division progressa vers le Nord-est, pénétrant de plus de 20 km au cœur de l’Allemagne.

« Nous étions presque à Munster quand nous avons arrêté une contre attaque Allemande. Après cela nous nous sommes déplacés pour aider à nettoyer la poche de la Ruhr. »

« Après quelques semaines passé dans la poche de la Ruhr, nous avons été à Velen pour occuper la ville. »

Une semaine après, la batterie de John Kaminski fut envoyée à l’arrière du front pour reprendre l’occupation de Walsum près de Dinslaken et servir comme Gouvernement Militaire. La fin de la Guerre approchait. En attendant, John passait ses journées en tour de garde et en patrouille.

 « Alors, le 6 mai, la radio annonça que la Guerre était finie. Nous étions à Walsum quand fut déclaré le 6 mai 1945, le Jour de la Victoire. C’était un jour que nous attendions tous. »

Les jours suivants ne furent pas différents. John Kaminski vécu une vie de garnison à Walsum. Ce fut une belle et bonne période mais avec un inconvénient.

 « La politique de non fraternisation. Nous n’aimions pas la race Allemande et leur idéaux. Mais nous restons des humains et sensibles aux charmes féminins. C’était une torture mais la plupart d’entre nous on échappé à l’épreuve, je pense ? »

Les pertes de la batterie de John, la B fut de 15 hommes tués au combat et John se souvient de 5 blessés sur un total de 209 hommes.

 « Je fus très chanceux, je ne fus pas blessé. La seule chose fut pendant un bombardement de nos positions durant la Bataille du Saillant, j’ai perdus l’ouïe durant deux jours. J’ai été envoyé au poste de secours durant deux jours pour que mon audition se rétablisse et ensuite, je suis retourné au front. »

Durant cette période en tant que Gouvernement Militaire, John Kaminsky et ses camarades eurent en charges de s’occuper des personnes déplacées par les Allemands.

 « C’était des gens que les Allemands avaient importés pour travailler dans leurs magasins, mines, etc… Ils travaillaient comme des esclaves et n’étaient pas bien alimentés. On donna l’ordre à notre section de protéger les fermes Allemandes des Russes qui quittèrent le camp à la recherche de nourriture. Et tuer des Allemandes et des enfants. Notez que nous alimentions les Russes et que donc, ils n’avaient pas besoin d’aller chercher de la nourriture. »

A propos des soldats Allemands:

 « Mon travail était de se débarrasser des Soldats Allemands pour que la paix règne à travers le monde et ainsi nous pourrions rentrer chez nous, à la maison. A côté de sa, ma Maman disait toujours que si je ne pouvais pas dire quelques choses de gentil de quelqu’un, je ne devais rien dire. »

Sa mission terminée, John appris que sa division allait être dissoute. Une partie serait envoyée à la 82nd Airborne et servirait comme troupe d’occupation et le reste serait envoyé à la 101st Airborne qui participerait à l’invasion du Japon. John, ainsi que tous les hommes de sa batterie sont envoyés comme remplaçant à la 101st Airborne Division.

 « Nous avons été envoyé dans un camp à situer à l’extérieur de Marseille en France pour embarquer à bord d’un Liberty Ship direction Okinawa. Le voyage devait prendre 2 mois. Nous avons embarqués le 1er août mais nous étions encore dans la Méditerranée que notre bateau est tombé en panne et un bateau du nous remorquer jusque Marseille. Le 6 août 1945, la première bombe fut lâchée sur le Japon. Quelques jours plus tard, une seconde fut larguée sur le Japon. A nouveau, nous avons embarqués sur le Liberty Ship et prit la mer en Méditerranée et ensuite, l’océan Atlantique. Nous étions au milieu de l’océan Atlantique quand le Japon capitula, notre bateau changea de cape pour allez vers le Nord et le port de Boston. Le 2 septembre 1945, au Camp Miles Standish, nous avons reçut une permission de 30 jours pour aller à la maison. »

Revenus de ses 30 jours de permission, John Kaminski est envoyé au Fort Bragg en Caroline du Nord. Il y resta jusqu’en décembre 1945 et ensuite Separation Center du Camp Atterbury dans l’Indiana.

Il fut démobilisé le 21 décembre 1945. Il est directement rentré chez lui.

Après la guerre, John Kaminski retourna travailler à l’usine. Mais il n’y restera que deux semaines, il décida de profiter de la GI Bill pour retourner à l’école. Il fit plusieurs collèges. Il suivit des cours de comptabilité et Taxe, de traitement de donnée sur ordinateur et des cours informatique.

« Dans le même temps, j’ai travaillé comme vendeur de meuble. Après avoir achevé mes études à l’université, j’ai obtenu une place dans une grande banque de l’Ohio. (Cleveland Trust Co.) »

John Kaminski y débuta en tant qu’opérateur sur IBM pour y finir comme adjoint du Vice Président. Il prit sa retraite à l’âge de 59 ans.

 « Après environs 3 semaines, on me demanda de revenir en tant que consultant. Ce travail dura 15 ans et je pris ma retraite définitive de la banque. »

John fut marié avec Sophie durant 60 ans, ils eurent un fils qui est marié maintenant mais qui n’a pas d’enfant. Malheureusement, Sophie décède en septembre 2007.

 « Je vie seul. Je vais au “Recreation Center" 4 fois par semaine. Je marche au moins 1,5 km par jour et je nage au moins une heure. Durant les mois d'été, je vais à un petit chemin le long d'un cana. Là je marche au moins 4 km. J'ai quelques amis qui m’invitent toujours. Ma maison ce situe à Garfield Heights dans l'Ohio. C'est une banlieue de Cleveland sur les rives du Lac Erie. »

John Kaminski fait aussi partie de plusieurs associations de vétéran, Veterans of Foreign War, la 17th Airborne Association dont il fut membre durant 50 ans.

 « Nous nous rencontrions une fois par ans dans divers endroit des Etats-Unis. Quand nous avons commencés nous étions plus de 1000 vétérans et leurs familles. Notre dernière réunion remonte à 2007 à Norfolk en Virginie. Quand nous nous sommes quittés. Nous étions 700 personnes, 200 vétérans et le reste était la famille. Je suis resté en contact téléphonique avec 7 camarades de la Batterie B. Ils vivent dans tous les Etats entre le Maryland et la Californie. »

De la guerre, il ne reste à John que sa mémoire mais aussi quelques photos, sa bible, un exemplaire du Star and Strips, son journal de paye et un morceau de parachute.

 « J'ai un drapeau Nazis, diverses médailles Allemandes et un Lüger. »

John Kaminski fut décoré de la Good Conduct Medal, de la Presidential Unit Emblem, l'American Campaign Medal, l'European- African-Middle Eastern Campaign medal, la WWII Victor Medal, l'Army of Occupation Medal, le badge de Glider, le badge de Marksman, l'Honorable Lapel avec 3 Bronze Stars et une Indian Arrow head pour la traversée du Rhin.

John n'est jamais revenus en Europe, il eu un jour l'opportunité mais ça ne la pas intéressé à l'époque.

 « Je suppose que je n'y retournerais jamais. » 

 « La guerre fut une grand expérience, j'ai rencontré beaucoup de super type que je n'oublierais jamais. »