Un tout grand merci à John Cartan pour avoir accepté de répondre à mes très questions sur son oncle aussi pour sa gentillesse et sa disponibilité!
Harold Harrison fit partie du 506th Parachute Infantry Regiment de la 101st Airborne.
Il rejoignit le régiment quelques mois avant la fin de la guerre.
Il respirait la joie de vivre, il était très populaire auprès des dames.
Il eu une carrière distinguée comme juge et avocat. Il défendait des clients que personnes ne voulaient.
Il fut aussi un très bon conteur.
Harold Harrison est né à Helena dans le Montana le 26 juillet 1922. C’est parent tenait un Ranch. Harold à une sœur. Il grandit dans le Ranch familiale. Il travaillait au Fort Harrison dans le Montana près d’Helena durant l’été 42. Il construisait des bâtiments pour la 1st Special Service Force.
« Ils sont venu pour s’entraîner au saut. Je les ai vu sauter. J’ai pensé, que finalement, je voudrais être dans les parachutistes. »
Ainsi, en septembre 1942, avec une bande de copains, il s’est porté volontaire pour rejoindre l’armé.
« On nous a dit de retourner à l’école pour quelques semaines, d’obtenir l’instruction nécessaire. Nous nous attendions à être appelé tout les jours ! Mais finalement, nous avons été appelé qu’en mars. Nous sommes parti pour Helena le 14 mars. »
Il prit le train à Garrison direction le Fort Lewis.
« Là-bas, ils n’avaient pas d’uniforme pour nous. Nous avons porté les mêmes vêtements durant plus de deux semaines. Ils sont devenus assez puants ! » Ensuite, il fut envoyé au Camp Walters, au Texas. Le Camp Walters était un ancien Ranch où on élevait des chèvres. Il y avait là-bas des parachutistes.
« Ils nous ont expliqué qu’il existait un programme de formation spécial. Le vieux Colonel nous a dit qu’on servirait mieux notre pays en allant là-bas qu’en entrant dans les parachutistes. Comme j’étais indécis, Le Colonel prit la décision de m’y envoyer. »
Harold Harrison fut donc envoyé à Chicago à l’Illinois Institute of Technology. Il arriva à Chicago durant l’été. Il y reçut outre une formation miliaire, des cours de technologie. La vie là-bas était très agréables, cinéma, salle de danse, sport. Mais les études ne lui plaisaient pas.
« Je faisait bien ce que je connaissait, mais je ne m’en sortait pas avec les mathématique. Nous avions un enseignant d’origine Allemande qui avait prit l’habitude de dire quand il rentrait en classe : -Harrison, si vous ne vous collez pas au boulot et si vous n’étudiez pas, je vous vire ! Finalement, ils m’ont vraiment viré ! J’était effondré ! »
Il fut envoyé au Camp McCoy, dans le Wisconsin. Arrivé là-bas, il participa à des manœuvres dans la péninsule du Michigan. Il servit comme pourvoyeur de mitrailleur, sans doute une .30
« Les nuits étaient très froide. Nous avions reçut de bon vêtement pour faire face au froid. La première nuit, j’ai retiré mes chaussures. Le lendemain, elles étaient complètement gelés ! Je ne les ai plus jamais retirées. »
Ensuite, Harold Harrison fut envoyé au Fort Benning pour suivre l’entraînement des paras. Il fit 5 sauts.
«Un jour, il y eu beaucoup de vent. Notre sergent instructeur nous a dit qu’ont allaient sauter des tours de 200 pieds. Probablement qu’on ne sauteras jamais plus dans de tel condition, mais ainsi, nous verrions ce que ça fait. Le Sergent à dit : - Harrison, c’est votre tour, mais si vous voulez, je prend un autre volontaire. Mais, très sottement, avec ma jeunesse, je me suis dit, que si je passe mon tour, je ne me porterais pas volontaire. J’ai donc accepté. J’ai grimpé la tour, et j’ai sauté. Quand j’ai atterrit, j’ai rebondit plusieurs fois ! Le Sergent à accourus: - Rien de cassé? J’ai répondus, j’en sais rien, laissé moi reprendre mes esprits. Visiblement je n’avais rien de casser. Des années après j’ai développé des douleurs aux niveaux des vertèbres de mon cou! Conséquence du choc de l’atterrissage. Mais quand on est jeune, on est fort, j’ai juste un peu boitillé, je ne suis pas allé chez le médecin. »
Il fit ses sauts de C-47 pour obtenir son brevet de parachutiste. Le tout premier, il était tellement content qu’il en oublia de tirer sur ses suspends pour se diriger. Il toucha un rocher ce qui le fit encore boitillé quelques jours. Le saut qu’il fit de nuit se passa très bien. Ensuite, il fut envoyé dans un Camp près de Baltimore avant d’embarquer à bord du SS McAndrew un ancien bateau de croisière transformé en transport de troupes. Le voyage ne se passa pas bien. Son bateau entra en collision avec un Porte Avion français. Nous sommes le 13 Mars 1945. Cette collision provoqua la mort de 69 soldats à bord du bateau d’Harrison. Les deux navires, gravement endommagé furent envoyés au Portugal. Là, Harrison repris un bateau Britannique pour aller à Liverpool.
«Nous sommes montés dans ce bateau, il puait, il était sale ! La nourriture était terrible ! La viande était pourrie. Nous l’avons d’ailleurs jeté par-dessus bord ! » Finalement, Harrison débarque en France, au Havre. Il fut envoyé à Charleville. Là-bas, le groupe fut divisé. Harrison fut envoyé à Mourmelon. Il rejoignit le QG du Régiment du 506th PIR.
« Là-bas, je m’y suis endormis. Un Sergent est venu me réveiller -Mais que diable faite vous ? Je lui ai dit que je ne sait pas ce que je fais et où je suis et qu’il ne fallait as me réveiller. -Ok, suivez-moi, je dois aller en ville chercher des message set des affaires, vous m’aiderez à porter mon sac. Nous sommes finalement devenus des bons amis. »
Ensuite, ils ont embarqué dans le « Red Ball Express », des camions ouverts. Direction Landsberg, en Allemagne. Le voyage dura trois jours dans des camions ouverts.
« Il nous pleuvait dessus. Nous étions sale et trempé. La nourriture était froide. »
Ils sont arrivés à Landsberg quelques jours après la fuite des Allemands vers l’Autriche. Ils stationnèrent à l’hôpital. Ils ont peu ainsi dormir dans un bon lit. Il y avait un camp à l’extérieur de la ville.
« Condition épouvantable ! Les gens étaient épuisés. Il y avait beaucoup de mort dans le Camp. Nous avons obligés la population à nettoyer le camp et a enterré les cadavres. »
Ensuite, son régiment fut envoyé à Berchtesgaden, dans les Alpes. Harrison fut assigné temporairement au QG de la Compagnie.
« J’ai été choisi pour transmettre des messages du QG de la Compagnie au QG du Régiment. Il se trouvait dans un très chic hôtel du nom de Geiger Haus. De là on pouvait voir le Nid d’Aigle d’Hitler. Quand je suis arrivé, le Sergent m’a dit de me choisir une chambre. J’ai prit la première que je trouvais. Elle était très luxueuse! J’ai ouvert un meuble, il y avait du champagne français et du vin italien. »
Le jour de la victoire V-E Day, il était occupé à boire avec son ami Kaiser (qui était dans la démolition). Il s’est alors passé un incident :
« Nous étions occupé à boire du champagne. J’avais prit un gobelet d’argent chez un médecin Allemand. Kaiser fit tombé son gobelet du balcon sur le Colonel Smith et le Général Maxwell Taylor. Comme j’étais là de façon temporaire, ils ne nous ont pas soupçonnés. Ils sont tombés sur le service de communication. Je suis resté assis au bar. Un Capitaine se fit sévèrement remonté ! Je n’avais jamais vu ça! »
Après deux semaines, ils ont reçut l’ordre de se diriger vers l’Autriche. Sur la route, le convoi fut mitraillé par des tireurs isolés. Ils se sont rendus dans un endroit appelé Bruck. Une toute petite ville dans une gorge de la montagne, le long d’une rivière.
« J’ai vécu chez l’habitant. Tous les matins une petite fille allait me cueillir dans la montagne un edelweiss pour le mettre dans un vase sur ma table de nuit. Ont s’étaient dit que nous allions dormir dans les halls, mais les gens n’ont pas voulu. J’ai parlé politique avec eux. Il me disait que depuis le règne des Hasbourgs, ils n’avaient plus jamais été heureux. Je leur ai un jour apporter du pain blanc. Il n’en avait jamais vu ! Ils ont découpé comme-ci c’était un met délicat. J’ai commencé à voler un pain par jour pour eux. »
Par a suite, Harold Harrison se porta volontaire pour travailler au service du personnel.
« Je ne sais pas pourquoi personne n’a accepté. Moi je voulais après la guerre reprendre des études de droit. Comme j’avais peur de retourner à l’école, je me suis porté volontaire. Ce qui était stupide. J’ai raté pleins de voyages et de visites. Je n’avais pas une bonne machine. Mon ami, à côté de moi, me prêtait la sienne quand il avait fini. Un jour, du taper la liste de tout les PFC du régiment. J’ai commencé à taper les noms avec ma machine. Puis j’ai prit la machine de mon ami pour taper les N° de matricules. C’était très propre. Mais comme les deux machines étaient un peu différente, j’avais plus de noms que de N°. C’était une énigme pour les officiers du service ! Je me suis fais engueler comme jamais dans ma vie! »
Ce travail ne lui plaisait pas ! Il voulait sortir de là. Finalement il du faire un saut de qualification.
« Je suis rentré dans le bureau avec ma combinaison de saut et j’ai dit : Capitaine Keanen, ce travail est trop stressant, je dois être transféré d’ici ! »
Ensuite, Harold Harrisson travailla pour le Capitaine George W. Bartlett. Il est à ce moment là à Joigny à 90 km au Sud de Paris.
« Je devait signé des formulaires pour lui : Capitaine George Bartlett III, Capitaine d’Infanterie. Il me laissait toujours un Numéro de téléphone en cas d’urgence. Un jour, un camion est arrivé pour livrer quelque chose. Je ne voulais pas prendre la responsabilité de signer le reçut. Je téléphonait au Capitaine. Il était en charmante compagnie et je le dérangeait ! il m’a dit: - Bon sang Harrison, Je vous ai dit de signer George Bartlett III, Infantry » et il me raccrocha au nez. » Comme il était près de Paris, Harold Harrison en profita pour visiter la ville. Il trouva les gens très sympathiques. Et la nourriture très bonne. Il visita le tombeau de Napoleon, les Folies Bergère, Versailles,... La 101st fut désactivé à Joigny.
« Toute les nuits le Band, jouait la chanson Régimentaire : Lily Marlene. La dernière nuit, le Capitaine Bartlett se tient debout devant la fenêtre pour saluer les hommes. Je lui dit : -Capitaine, ne croyez-vous pas que la prochaine guerre sera une affaire de machine ? Il se retourna et dit: -Harrison, l’infanterie devra toujours se lever et tenir ! »
Comme Harold était arrivé tard dans le conflit, il devait encore rester à l’armée. Il fut envoyé à la 82nd Airborne. Il passa Noël à Tidworth une petite ville au Sud de Southampton en Angleterre. Il aida un prêtre à rédiger un livre sur la 82nd. Ensuite, il quitta l’Angleterre pour les Etats-Unis à bord du Queen Mary. Il stationna au Camp Shanks, à New York.
« Je rencontra un bon ami, qui sauta avec la 17th Airborne sur le Rhin. Il s’appelait Albert Oz. Il habitait Manhattan. Nous étions au Camp Shanks depuis deux semaines quand il me dit -je ne connais pas beaucoup de gens à Manhattan. Mais si tu viens avec moi, je pense obtenir quelques verres gratuits. Il s’avéra qu’il connaissait TOUS les barmans de Manhattan. Il m’apprit que si nous n’avions pas eu cet accident en mer, j’aurais également sauté avec la 17th sur le Rhin. Oz fit partie des 3 personnes qui s’en sont sortit de sa Compagnie »
Il passa deux semaines à New York il fit beaucoup la fête. I demanda à être envoyé au Fort Sheridan, dans l’Illinois, parce que sa petite amie habitait Chicago et qu’il voulait reprendre des études de droit là-bas. Au Fort Sheridan, il obtient une permission. Il rentra chez lui où il contracta les oreillons. Il peut rester chez lui plus longtemps. Pour finir, le 23 Mars 1946 il fut libéré de l’armé. Harld Harrison reprit des études et fut diplômé de la Northwestern University de Chicago. Il pratiqua le métier d'avocat durant 50ans. Il exerça à Denver dans le Colorado et à Helena dans le Montana. Il se maria 3 fois mais n'eu jamais d'enfant. En Novembre 1999, Harold fut emporté par une crise cardiaque. La veille, il travaillait sur un jugement. Il fut décoré de la Victory Medal, American Theatre Ribbon, European-African Middle Easter Theater Ribbon, une Bronze Star et la Good Conduct Medal.