Reinhold « Ron » William Bonnell est né le 20 mai 1923 au Michigan et est mort au combat durant la prise de l’Hill 30, en Normandie, le 15 juin 1944.
Il est le fils de William Bonnel, fermier et qui participa à la Première Guerre Mondiale et de Lois I Bonnell.
La famille compte 3 enfants, Ron avait 2 sœurs, Adeline et Helene.
Reinhold Bonnell fut mobilisé le 10 février 1943. Il se porta volontaire pour les troupes parachutistes. Il fut incorporé au sein de la Compagnie B du 507th Parachute Infantry Regiment, il était Private. Ron était le grand ami d’Howard Huebner. Il se sont rencontrés à un arrêt de bus. Voici l’histoire que raconte Howard sur les dernières heures de Ron :
« Dans l’armée des Etats-Unis, aux 507th PIR, nous avons stationné à Alliance dans le Nebraska. J’ai passé deux semaines dans les Black Hills dans le Dakota du Sud près de Deadwood. Quand nous sommes revenus du camp, nous avons reçut 2 semaines de permissions. C’était en octobre 1943.
J’ai vécu à Saginaw dans le Michigan. J’ai prit le train de Nébraska à Detroit dans le Michigan. Tandis que j’attendais un autobus pour Saginaw, je rencontrais un parachutiste, Reinold Bonnel de Hemlock, Michigan. Nous avons fait le voyage ensemble. Nous avons eu quelques bon jours durant notre permission. Malheureusement, nous avons du retourner au camp le 15 octobre, jour de l’ouverture de la chasse au faisan au Michigan. Bon, Ron et moi, avons ouvert la saison un jour plutôt, le 14. Nous avons prit deux oiseaux, la limite. Quand nous sommes arrivé de retour au camp Alliance dans le Nebraska, nous avons reçut l’ordre d’emballer nos affaires et d’être prêt à partir. Cela pris plusieurs semaines avant d’arriver à New York. J’ai pu visiter New York et l’Empire State Building. Nous avons pris le ferry pour traverser Hudson River. Un copain vivait dans le Bronx avant. Durant la traversée de l’Atlantic, mon ami Ron RED (c’est le surnom qu’on lui a donné) me dit qu’il a une petite amie qui lui a donnée une montre-bracelet et que s’il devait être tué et que je trouvait son corps, je devait la lui prendre et lui envoyer. Nous avons débarqué en Irlande et nous avons stationné à Port Rush. Nous avons passé noël là. J'ai coupé une branche d'un arbre et ai accroché le papier alu d’un paquet de cigarette dessus et les cannettes, comme vous les appelez. Ça n’était pas trop mal, c'était Noël. Quand nous avons quitté l’Irlande, nous sommes allés à Nottingham en Angleterre où nous nous sommes entraînées jusqu’au 6 juin 44, le Jour-J. C’était le jour que nous attendions tous, nous étions là pour cette raison, c’est pour ça que nous nous sommes entraînés. Nous avons sauté tout les deux, mais je ne devais plus jamais revoir Ron avant le 15 juin, un jour que je n’oublierais jamais. Quand je suis retourné à ma compagnie, on m’a donné l’ordre de rejoindre la Compagnie B pour remplacer le mitrailleur du côté d’Ampreville. Je savais que Ron était aussi servant de mitrailleuse. J’étai servant de mitrailleuse à la Compagnie C, pourquoi m’envoyer à la compagnie B ? Quand je suis arrivé au foxhole allemand où se trouvait le mitrailleur. Ron était dans un coin, un éclat d’obus lui avait frappé le visage, ouvert le crâne jusqu’à sa gorge ! J’ai tenté de prendre sa montre, mais je n’y suis pas arrivé ! J’ai croisé ses bras et j’ai dit « Que Dieu te bénisse ».
Ron Bonnel est enterré quelque part au Michigan.