A la mémoire
James Mortensen est décédé le 30 janvier 2012. N'oublions jamais ce que ce monsieur a fait pour nous.
Merci James pour tout ce que tu m'as envoyé. Repose en paix mon ami.
Un grand merci à James Mortensen pour avoir accepté et prit le temps de répondre à mes nombreuses questions et m'avoir donné accès à sa biographie.
James E Mortensen est né le 15 mars 1925 dans une ferme à Brayton dans l’Iowa. Son papa, Axel C Mortensen travaille dans le transport de courrier par chemins de fer et ce durant toute sa vie. Sa maman, Mabel est mère au foyer, elle élève ses 3 enfants, Jim étant le second.
La famille déménagea 3 semaines plus tard pour Chicago. Ils vécurent dans la grande ville durant 5 ans.
« A ce moment, nous vivions dans un appartement à Chicago, quelque part au Nord de la ville. »
En 1930, la famille re-déménage pour Cheyenne dans le Wyoming.
« Ils ont même construit une nouvelle maison en 1931, juste au moment où la dépression nous tombait dessus, et elle servit de QG à la famille jusqu’en 1985. »
Jim eu une enfance heureuse. Il passe son temps entre l’école et aussi à l’âge de 12 ans et durant 3 ans, il entre à American Legion Drum and Bugle Corps où il joue du clairon. Son autre passe temps favoris est la radio. Au début des années 40, après avoir passé un examen à Denver, il obtint une licence comme présentateur radio. Il n’eu pas tout à fait 17 ans quand il remplaça le speaker de la radio local, KFBC, qui était parti à la guerre. Jim s’occupa de la partie fin de soirée, où il lisait notamment les bulletins d’information sur la guerre.
Cette activité prit fin quand il entra à l’armée.
« J’ai rejoint l’armée en avril 1943, immédiatement après avoir quitté l’école quand j’avais à peine 18 ans. »
James Mortensen se porte immédiatement volontaire pour les unités parachutistes.
« Je me suis porté volontaire pour les parachutistes parce que c’était “différent”, “nouveau, dangereux et excitant. J’était à peine âgé de 18 ans et prêt pour l’aventure »
Après un passage au Fort Logan, Jim est envoyé au Camp Toccoa en Géorgie, ensuite au Camp Mackall en Caroline du Nord juste avant le Fort Bragg. Ensuite, c’est l’école de saut au Fort Benning. Là-bas, il effectua ces 5 sauts qui firent de lui un parachutiste.
« Benning, affectueusement surnommé la poêle à frire, surnom correcte pour les nouveaux arrivant durant l’été 1943. La chaleur étouffante n’a pas pour autant ralenti l’entraînement. Le premier entraînement fut le saut de la grande tour et aussi le grand saut de la tour de 250 pieds de haut. Un véritable parachute était utilisé avec un câble guide pour assurer notre approche avec le sol. C’était du sérieux et c’est ce qui ressemblait le plus avec notre premier saut. »
Ensuite, la phase suivante fut l’apprentissage de l’emballage de son propre parachute.
« Tout le monde suivait les instructions avec beaucoup d’attention. AUCUNE exception, parce que bientôt nous allons emballer nos propre parachute pour effectuer nos 5 sauts la semaine suivante. »
Vient le jour du premier saut. Anxieux, Jim et ses 20 autres camarades grimpent dans leur C-47. Après le célèbre « Debout – Accrochez », les hommes ont vérifiés l’équipement de celui qui le précède et se compter. Jim était le 4ème ou le 5ème de ce stick. Puis vient le feu vert et le moment du saut.
« Mon Dieu, je n’ai plus le temps de m’inquiéter de ce que je devais faire ou je devais ressentir. Saisissez la porte, faite un pas dehors, tournez à gauche et penchez-vous ! Et puis cela c’est produit comme tant de fois à la tour de formation. Le parachute s’est ouvert d’un coup, grâce au souffle vertical ce qui me donna une secousse douloureuse. Ensuite j’ai dérivé vers le sol. Mais pas le temps de rêver! Dans les secondes qui ont suivi, mes bottes de sauts touchèrent terre et j’ai roulé pour diminuer le choc peut-être pas aussi parfaitement comme lors de la formation. Ensuite attrapez le parachute, le roulez, courez vers le camion à la fin de la Drop Zone comme si c’était une sorte de concours. Ensuite, retour à l’atelier pour replier le parachute pour le saut du jour suivant. Tout en courant vers le camion, j’ai soudainement réalisé ce qui c’était passé. C’était fini! Je l’ai fait! J’étais un parachutiste! »
Au bout des 5 sauts, il fut qualifié parachutiste, reçut ses ailes, eu le droit d’arborer fièrement le patch des parachutistes et de faire blouser le bas de ses pantalons.
« Mon certificat d’accomplissement pour l’emballage de parachute et de saut volontaire, j’ai été nommé Parachutiste Qualifié, le 18 septembre 1943. Ce certificat est toujours en ma possession et porte la signature du Colonel James B Anderson, Commandant. »
Jim est envoyé dans régiment d’artillerie, le 460th Parachute Field Artillery Battalion. Lui-même sera attaché au 517th PIR qui, avec le 596th Airborne Engineer Company fit partie du 517th Regimental Combat Team (RCT)
Au début du moi de mai 44, le 517th RCT au Camp Patrick Henry près de Newport et embarque à bord du USS Cristobal. Après 14 jours de voyage sur l’Océan Atlantique et la mer Méditerranée, ils arrivèrent au port de Naples en Italie. Le voyage se passa sans problème.
« La seul menace sérieuse des sous-marins s’est produit quand nous avons approchés de Gibraltar mais l’écran formé par les destroyers nous a protégés. Quelques jours plus tard, avant Gibraltar, les mécaniciens durent stopper les machines. On n’a pas autorisé aux autres de partager notre sort. Ils s’en sont allés rapidement. Nous sommes restés un moment à l’arrière du convoi, entouré par un silence oppressant brisé seulement par le bruis des vagues qui s’écrasaient sur la coque du bateau. Après avoir dérivé pendant une heure, nous avons perdus de vue le convoi mais alors, nous avons senti avec bonheur, le bruit des moteurs qui re-fonctionnaient. »
Pour finir, le bateau accoste à Naples. L’unité bivouaqua dans le « cratère » du Mont Vésuve. Le 14 juin l’unité embarqua à bord de LCT direction les plages d’Anzio. Ils débarquèrent près de Civitavecchia. Les hommes mirent les canons en batterie et ouvrirent le feu.
« Oh, nous avons tirés beaucoup d’obus mais nous étions trop loin de la cible pour que nos obus soient d’une aide quelconque. A ce moment, il est devenu clair pour moi que j’avais besoin de changement dans ma carrière militaire. Cette expérience me montra que ce n’était pas la même chose d’être au début de la chaîne, un tireur sur une batterie retranchés qu’être à l’autre bout de la chaîne, avec comme objectif d’identifier les cibles par radio ou par téléphone. »
Puisqu'il ne pouvait pas rejoindre l'infanterie, Jim devient donc observateur pour son unité d'artillerie.
Au début du mois de juillet, l'unité est retiré du front et envoyé en repos à Frascati. Jim passa cette période entre Rome et le camp de base pour faire soigner sa jambe qu'il s'était blessé.
Le 14 août, des camions sont venus chercher les hommes pour les conduire à l'aérodrome d'où ils décolleront pour le saut sur le Sud de la France.
« Il y eu une longue période d'attente durant lequel nous ne pouvions pas desserrer aucune des courroies de nos parachutes ou enlever une partie de notre équipement. Tout ce que nous pouvions faire était de rester assis sur la piste de décollage près des avions. »
Ensuite, après avoir écouté les derniers mots du commandant, les hommes se hissèrent dans les appareils. Les moteurs se mirent en route et les avions lourdement chargés prirent l'air. A ce moment là, James Mortensen était exactement où il volait être, au cœur de l’action.
Le saut ce passa très bien, James sauta juste après le container de matériel, il devait être 04h35 le 15 août 1944. Les hommes étaient assez dispersés, mais avec l’arrivée du matin, la situation s’éclairci et avec le matin, les hommes se rendirent compte qu’ils étaient entourés de vigne.
« La recherche de l’équipement nous permirent recueillir plus de fruits et à 7h00 nous prenions positions. Notre PC d’observation se positionna sur la première colline en montant de la vallée et nous étions prêt à soutenir les troupes. Mais donner la direction pour le feu de nos canons était difficile parce que nous ne savions pas où l’ennemi était localisé. »
De sa position d’observation, James Mortensen vit l’atterrissage des planeurs durant l’après midi.
« Oh, je suis tellement heureux d’avoir sauter au lieu d’être arrivé avec les planeurs !»
Plus tard, il assista également au saut de la seconde vague qu’il trouva très impressionnant.
Ensuite quand le gros de l’unité fut rassemblé, elle se déplaça vers Fréjus pour y accomplir sa mission. Ensuite ce furent les Alpes Maritime où les hommes durent pousser, tiré, les pièces.
« Il y avait quelques mules enrôlés qui ont aidés pour certain morceaux les plus lourd des howitzer et les base des mortiers. »
Arrivé au Col de Brause, le PC d’observation fut installé dans une caverne. James Mortensen y passa deux semaines observant Sospel et la vallée environnante.
« Notre mission dans la caverne fut de dirigé le feu en direction de trafic Allemand se déplaçant dans les deux sens à travers la vallée et dans les montagnes sur la route de l’Italie. »
Jim observait aussi un bunker enterré qu’il prit pour cible constante. Les Allemands lui répondaient avec leurs artilleries.
« Soudainement, cette guerre est devenue une chose très personnelle entre moi et le damné dans son abri fortifié. L’échange de tir de mortier est devenus un rituel quotidien »
C’est Durant un de ses échanges que Jim faillit être tué par un éclat de mortier de 60mm. Mais ce sont ses jumelles qui ont tous prit. Ensuite, les Allemands ont quittés Sospel. L’unité de Jim fut relevée et envoyé en repos près de Cannes sur la Côte d’Azure.
Après quelques jours de repos, l’unité fut envoyée à Soissons où ils arrivèrent le 15 décembre. A cette date, les Allemands lancèrent leur offensive.
L’unité de James Mortensen fut assignée à la 82nd Airborne Division. Le 22 décembre, le 460th PFAB tira des obus pour soutenir la 30th Infantry Division. Le temps infernal, un mélange de neige et de glace durant toute cette période.
« Il n’y a pas moyen de décrire, le froid ou l’engourdissement. Nous sommes devenus des robots, sortant la nuit, prêt pour l’attaque du jour suivant, recherchant un point lumineux dans les lignes Allemandes qui nous permettraient de couper une ligne vitale, mâchant un morceau de fromage surgelé ou autre chose de notre ration K du jour. »
Après environs une semaine, James Mortensen rejoignit le QG de la 7th Armored pour une réunion. La réunion ayant fini tard, il fut impossible de rejoindre son unité. Il resta dans le grenier de la ferme servant de QG quand l’enfer se déchaîna tout à coup. Un obus tomba sur la ferme, traversa le grenier, puis traversa la ferme pour exploser derrière la ferme tuant 8 soldats de la 7th. Comme James pouvait voir les coups de départ des tirs Allemands, il s’empressa de diriger le feu des canons sur l’objectif. Mais à la radio, on lui répondit que c’était impossible, qu’il y avait d’autre cible prioritaire.
« Et alors, j’ai compris la vérité. La Batterie n’avait plus de munitions. Elle était à un niveau minimum et elle ne pouvait pas nous donner d’avantage. Et bien sûr, il ne pouvait pas me le dire à la radio. Les rumeurs étaient donc vraies ! »
Les conditions climatiques ainsi que l’attaque Allemande avaient ramenés l’approvisionnement à un niveau dangereusement bas! Heureusement, le célèbre Red Ball Express, dans un délai de 48 heures changea la situation.
L’unité de James Mortensen se déplaça au village de Bergstein en Allemagne.
« C’était un endroit dangereux. Il y eu une terrible bataille de chars ici, et il y avait des carcasses partout. »
« J’ai été promus Sergent en Janvier ou en Février 1945. Je l’ai découvert quand nous étions à Bergstein en Allemagne si je me souviens bien. »
Durant cette période, dans la nuit du 7 février, James fut blessé au bras.
« Une grenade a touché mon épaule gauche et atterrit sur le sol devant moi. La majeur partie du souffle de l’explosion est partie loin de moi, mais il y en eu quand même assez que pour entaillé mon bras. »
Après plusieurs semaines, l’unité de Jim est relevée et envoyé en repos. Après deux mois, les hommes allaient enfin pouvoir manger chaud, prendre une douche chaude et d’avoir un lit.
A ce moment, James Mortensen eu la chance d’obtenir une permission pour Paris avec 6 autres membres du bataillon.
« Nous avons eu deux jours merveilleux de tourismes, manger et dormir. Nous avons été dire bonjour à Napoléon et d’autres œuvres d’arts, Nous avons été voir « Samson et Dalila » à l’opéra avec Suzanne Lefort dans le rôle de Dalila et Jose Luccioni dans le rôle de Samson. Ce fut une très bonne soirée. A la fin, la vie nous semblait presque normal. »
Mais une fois de retour dans son unité, James Mortensen tomba gravement malade. Au point d’être envoyé dans un hôpital de l’Air Force à St Quentin.
« Mon premier soucis et le leurs étaient la fièvres venue d’une infection d’une des blessures que j’ai reçue durant la bataille des Ardennes. »
Le médecin diagnostiqua une fatigue générale due aux combats prolongés. James combattit 60 jours avec très peu ou pas du tout de nourriture, rien de chaud et très peu de sommeil. Il commença une autre semaine de repos. Et ensuite une seconde semaine. Quand celle-ci arriva à la fin, le docteur lui dit que la source du problème était ses amygdales.
Le jour où on les lui retira, James faillit mourir dans son sommeil d’une hémorragie.
« J’étais sur le point de me noyer dans mon propre sang parce que les points se sont cassés alors que je grimpais l’escalier ! »
Heureusement, une infirmière le réveilla et le médecin accourus pour stopper l’hémorragie.
A la fin de la 3ème semaine, l’état de Jim s’améliora. Tous les parachutistes furent rappelés à leur base. Sur place, Jim s’équipa pour la mission. Mais celle-ci fut décommandé. Et lui fut renvoyé à l’hôpital.
Plusieurs jours plus tard, il fut de nouveau atteint par de la fièvre. Une infection avait suivi l’opération.
Enfin, quelques temps plus tard, tous les parachutistes étaient rappelés. Un saut au-delà du Rhin. Jim et son stick sont dans l’appareil, les moteurs de celui-ci grondent. Mais l’avion ne bouge pas.
« 5 minutes passèrent, peut-être 10 ou 15 avant que nous nous rendîmes compte que quelque chose n’allait pas. Les visages se sont tendus vers la porte de l’avion. Un Jeep roulait à vive allure vers l’avion de tête. Puis, sans un mot, les moteurs se sont tus. Les pilotes savaient. Aucun silence radio ne fut exigé, ont entendis que le Pont de Remagen, au dessus du Rhin était entre nos mains et la nouvelle que la 82nd Airborne ne sauterait pas de l’autre côté du fleuve devient aussi secret que les infos du journal de la veil. »
James fut renvoyé encore une fois à l’hôpital. Cette fois le traitement qu’il reçut fit son effet. Entre temps, la Guerre se termina en Europe. James Mortensen attendait avec impatience son retour au sein du 517th RCT.
Malheureusement pour lui, le fait qu’il n’ait plus rejoint son unité durant un long moment, James pouvait être envoyé dans n’importe quelle unité. De toute façon, son unité pouvait être à des kilomètres de lui !
Il fut envoyé dans un « dépôt » avec d’autres vétérans.
« La plupart des types me laissèrent dans l’indifférence. Mais après avoir examiné tout ce monde, j’ai rencontré un officier qui sembla intéressé par mon cas. Où devrais-je dire par notre cas parce qu’à ce moment là, nous étions 3 anciens du 517th à désirer intensément de retourner dans notre maison. »
Heureusement pour James, il devait rencontrer cet officier plusieurs fois par semaine, il était docteur et il devait surveiller si ça température restait normal. Heureusement aussi, ce docteur était un ami du commandant de la base. Après 3 ou 4 semaines qui semblèrent une éternité pour James, il rejoignit ses copains à Nancy, en France. L’unité se préparait à partir pour occuper Berlin. Son unité avait bien changé. Beaucoup de ses camarades avaient assez de point pour rentrer à la maison. D’autres furent transférés pour allez se battre au Japon.
Comme il n’y avait plus besoin d’observateur sur le front, les Sergents devinrent Sergent Major, office manager du bataillon. Jim fut envoyé au QG de la 82nd Airborne.
La toute première tâche que Jim Mortensen effectua à sa nouvelle affectation fut de préparer le mouvement de l’unité vers Berlin. Mais ce genre de travail ne plus pas à Jim.
« Je ne voulais rien avoir à faire avec le travail dans une caserne ou pour un défilé avec des gants et des écharpes blanches. Je voulais sortir de ça. Mais je n’avais pas la moindre idée de comment faire. »
La solution lui apparut dans une annonce parue dans le journal édité par le QG des forces américaines. Il cherchait des annonceurs pour l’AFN (American Force Network) la radio Américaine d’occupation. Avec son expérience d’animateur radio, James fut directement engagé, il quitta donc la 82nd pour AFN Berlin.
James Mortensen logea en dehors de Berlin, dans un grand manoir, moderne appartenant à Max Schmelling, parachutiste et boxeur Allemand. Ce fut en grand changement pour lui en comparaison avec la vie de caserne.
James eu une chambre privée, meublée, avec sa propre salle de bain et tout les jour un banquet.
« C’était sûrement un rêve. J’étais un Sergent, de 20 ans, tout juste sorti de la misère de la guerre, de la neige et de la boue, un type qui avait à peine fini l’école, qui devint parachutiste dans les colline sablonneuse de Caroline du Nord, un produit d’une dépression historique, un enfant non sophistiqué qui ne sait pas quel cuillère prendre en premier et laquelle prendre en dernier et soudainement, devient comme un membre d’une certaine famille royale. »
L’AFN proposa un programme fait de musique populaire, classique. Une émission de sport et d’actualité. James participa à l’émission sur le championnat de football de l’armée qui se déroula dans le fameux stade Olympique de Berlin. Il raconta aussi à la radio l’histoire de la 82nd Airborne Division.
Lors de repas, il peu rencontrer des gens important dans le milieu de la radio comme le Président de CBS ou de NBC Red et NBC Blue network.
Photo prise l'ors d'une journée mémorable. Vince Joyce (à gauche) et James Mortensen (milieu) diffusait à partir du stade olympique de Berlin un matche de championnat de football. Berlin - 1945
Ce travail lui plus, mais même si l’AFN Network offrait un beaux salaire avec un statut en tant que civil et non plus militaire, James Mortensen avait le mal du pays et puis une lettre de sa maman daté du 7 novembre 1945 lui demandant de revenir le fit se décider. Après un passage par Paris, Jim arrive au Havre pour embarquer le 3 décembre 1945. Il débarqua quelque part dans le New Jersey. Ensuite direction Fort Dix et avant la fin de la journée, il était sûr qu’il serait chez lui avant Noël. Le 21 décembre, il est envoyé au Fort Logan et après avoir refusé de signer comme réserviste, il fut libéré de ses obligations militaires.
« Je suis retourné à Cheyenne comme ex-GI le 22 décembre 1945. »
Deux semaines après son retour, il s’inscrit à l’université de Denver. Quelques semaines plus tard, il rencontre Geneviève, qu’il épousera le 8 novembre 1946. En 1947, ils eurent un fils, Arthur.
Après plusieurs travail rejoint une division de Cargill une société productrice de nourriture pour animaux, un géant de Minneapolis.
Déménagement: Minneapolis – Kansas City – Minneapolis.
« Mais en 1956, j’ai du à nouveau déménager, après un bref séjour à Battle Creek, MI, nous avons débarqués dans un endroit que j’ai juré ne jamais appeler maison, New York ! »
Après 25 années, il part pour travailler à San Fransisco en 1962 pour un an avant de revenir à New York. En 1957, il entre dans une agence de publicité, la Compagnie Young & Rubicam de New York. En 1981, il prend sa retraite comme vice président de la Compagnie.
Il acheta un motor-home et visita les 48 autres états des Etats-Unis.
« En 1990, nous avons déménagé pour notre dernière maison en Floride, l’état du soleil, avec beaucoup de soleil dans la maison. Et la piscine à l’arrière de la maison est ma vue préférée le matin ! »
Malheureusement, son épouse Gen décède en 2003 après 57 années de mariage, Jim se retrouve tout seul. Mais Jim retrouvera quelqu’un.
« J’ai épousé Brenda en septembre 2007 à Brooklyn, NY. Nous avons été présenté par des amis communs. »
De la guerre, Jim Mortensen est revenus avec le petit drapeau étoilé qu’il avait à l’épaule, la carte en soie de la France qu’il offrit à un jeune étudiant en histoire.
« Mais la Purple Heart et la Bronze Star et mes papiers sont encore en ma possession. »
Depuis la fin de la guerre, Jim est revenus plusieurs fois en Europe pour son travail. Il est retourné à Bergstein et aussi dans le Sud de la France.
« J’ai tenté de retrouver l’endroit où j’ai atterrit en parachute. Sans succès. »
Jim Mortensen est très actif au sein du groupe d’ancien du 517th PRCT. La dernière réunion auxquels il a participé fut il y a quelques semaines, début janvier 2009 à Kissimmee.
« Je me rappelle lors des réunions que nous n’oublions jamais ce qui s’est passé durant la Guerre. Nous parlons beaucoup entre nous et c’est comme-ci cela c’est passé hier. Rien de ce qui m’est arrivé n’a eu d’impact réel sur ma vie de maintenant, au moins autant que je puis dire. »