. 501st  PIR .

Parachute Infantry Regiment

 

Création

France

Hollande

Belgique

Allemagne

Récompenses

Vétérans

Hall of Honor

Roster


Création  

 

    Son origine remonte au 26 juin 1940. A ce moment un groupe de volontaire venant du 29th Régiment d’Infanterie se rassemble pour former le premier peloton d’essai de parachutiste.

Par la suite, ce peloton obtiendra le tout premier équipement régulier des parachutistes.

Le tout premier commandant de le 501st est le Major William M. Miley qui prendra plus tard le commandement de la 17th division aéroportée.

Ce nouveau bataillon produira les cadres des autres groupes d’unités.

    Le 501st démarre son entraînement au Camp Toccoa le 15 novembre 1942 sous le commandement du Colonel Howard R. Johnson.

 

  <-Colonel Howard R. Johnson

 

Si tous les membres étaient des volontaires, il n’y a qu’un tout petit nombre qui avait des connaissances dans le saut en parachute pendant leur entraînement au camp Toccoa.

Après cette laborieuse formation, en mars 1943, l’unité fût transférée à Fort Benning. A ce moment tout les membres devaient pouvoir sauté.

Une fois leur entraînement au saut terminé, le régiment fût assigné au Airborne Command au camp McKall.

    Ce fût son dernier cantonnement avec des manœuvres en Caroline du nord, au Tennessee et en Louisiane.

Enfin, en janvier 1944, le régiment fût envoyé en Angleterre au camp Myles Standish.

Une fois en Angleterre, le 501st PIR fût attaché de façon permanente à la 101st Airborne et devient une partie  essentielle de cette division pendant toute la durée du conflit. Là-bas, la formation s'intensifia, elle fut à la fois dure et réaliste et orientée vers le futur assaut sur la "Forteresse Europe". Enfin, quelque jour avant le Jour-J, le 501st ainsi que toute la division fut "séquestré" dans un camp gardé où chaque hommes appris non seulement sa propre mission, mais aussi celle de tout le régiment et de la division entière.

 

Retour


 

D-DAY – Juin 44 – Normandie – France – Opération Neptune

 

Carte Opération Normandie

 

    En juin 1944, le SHAEF décida d’envoyer derrière les plages la 82nd et la 101st aéroportées.

Le 501st PIR (sans son 3ème bataillon) décolla donc le 5 juin 1944 à 22H45 de Merryfield. Le 3ème bataillon devait partir le même jour de Welford. Tous les appareils devaient traverser la manche et descendre vers le sol une fois au-dessus de la Normandie 5 heures avant le débarquement.

Le 501st allait être droppé au nord et à l'est de Carentan.

L’objectif des deux bataillons était le contrôle du verrou routier de La Barquette et la destruction des ponts traversant la Douve pendant que le 3ème bataillon restait en réserve.

    Quelques heures avant le saut, la combinaison nuages-DCA, provoquent une dissolution de la formation de C-47. Ce qui a eu comme conséquence que les hommes étaient fort dispersés et atterrirent loin de leur DZ Drop Zone – Zone de saut) et furent mélangé à d’autres hommes d’autres unités. Ils durent donc batailler pour se rassembler et pour réussir leurs objectifs.

Étonnamment, ce « chaos » a aussi beaucoup perturbé les Allemands.

Le succès de la mission dépendra du courage, de l'initiative de chaque parachutiste, chacun évalua sa propre situation à l'atterrissage et décida comment accomplir au mieux sa mission. Par exemple, la prise de la chaussée principale menant aux plage d'Utah à Poupeville dépendit d'une force de 100 paras principalement du 3ème bataillon et les Généraux Maxwell Taylor et Gerald Higgins respectivement commandant principal et adjoint au commandant de la division.

    Par contre certain ont atterrit exactement sur les lignes ennemies, comme le Lieutenant Colonel Robert C. Caroll commandant du premier bataillon a été tué, quant a son adjoint le Major Philip S. Gage a été blessé et capturé.

Néanmoins le Colonel Johnson, après avoir regroupé des hommes à la tombée de la nuit le 6 juin réussi à fixer les sorties des plages de son secteur ainsi que le contrôle du verrou de La Barquette.

En raison de sa proximité avec Carentan, la 101st reçut l’ordre de prendre la ville et malgré le fait que la division n’ai pas été préparé pour cette nouvelle mission, l’esprit de corps de la division ainsi que le courage des hommes permit la pleine réussite de celle-ci.

    Le 27 juin, la 83rd Division d’infanterie est arrivée pour soulager la  101st celle-ci fût envoyé deux jours plus tard pour soulager la 4th Division d’infanterie.

La 501st perdit lors de ces combats 898 hommes, tués, blessés, disparus ou capturés.

La 101st est alors resté en France comme troupe de réserve jusqu’à la mi-juillet puis l’unité ainsi que toute la division fut envoyée en Angleterre pour ce re-former.

Par après, le Général Eisenhower format la première armée aéroportée composée des armées anglaises et américaines. (et aussi polonaise)  

Cette nouvelle armée sera utilisée pour la première fois en septembre 1944, lors de l’opération MARKET GARDEN.

 

Retour


 

Hollande – septembre 1944 – opération Market-Garden 

 

    Ce plan, inventé par le British Field Marshal Montgomery, serait le premier assaut aéroporté de jour sur des lignes ennemies depuis l’invasion par les Allemands sur la Crète.

Cette opération, semblable à l’opération allemande, daté du 17 septembre 1944, prévoyait le parachutage des 82nd et 101st division aéroportée ainsi que les divisions anglaise sur la Hollande, de jour, avec pour mission la prise et le contrôle de la route, des ponts et des villes principales faisant la communication entre Eindhoven, Nimègue et Arnhem et ainsi faciliter l’avance des blindés jusqu’à la frontière allemande.

    La 101st avait pour mission la défense de 24 km entre le nord d’Eindhoven et Veghel appelé aussi « Route de l’enfer ».

Le 501st devait sauter à plus ou moins 6km au sud de Veghel, pour s’emparer des ponts et des ponts de chemin de fer au dessus du fleuve Aa et du canal Willems. Le résultat fut la prise de la première « barrière » sur la route des tanks Britanniques vers Arnhem.  

<- Lieutenant Colonel Kinnard

Bien que le 1er bataillon du Lieutenant Colonel Kinnard soit largué loin de sa DZ, le reste du régiment fut débarqué au bon endroit et pu se saisir rapidement  de deux ponts de chemin de fer à l’ouest de Veghel pendant que les deux autres bataillons prennent intactes les ponts au-dessus du canal Willems et du fleuve AA. Alors commença la partie la plus difficile de l'opération, c'est à dire, garder la voie ouverte en repoussant tous les assauts Allemands;

    Par la suite, le 501st ainsi que le reste de la 101st fut déplacé dans le secteur de l’ « île » entre le Waal et le Rhin. Il est apparut très clairement qu’il ne serait pas retiré du front de part leur attitude au combat. 

Cependant, l’emploi au combat dans « l’île » des divisions aéroportés étaient contraire à leur utilisation en tant que troupe aéroportée.

Le combat devient un combat statique, fait de patrouille. Une guerre d’usure, sous la mitraille des mortiers et des obus.

Le 501st occupa une position entre le Neder Rijn en Hollande et le Rhin.

Une attaque au mortier à Heteren, le 8 octobre 1944, blessa le Colonel Johnson. Il fut remplacé par le Lieutenant Colonel Ewell.  Les derniers mots du Colonel Johnson furent «Take care of my boys ». (« Prend soins des mes garçons »)

Avec le Colonel, la division perdit 661 autres paras.

A la fin du mois de novembre, la 101st est renvoyée en France à Mourmelon en repos et pour refaire ses effectifs.

 

Retour


 

Belgique – décembre 1944 – opération Battle of the Bulge

 

    Le 16 décembre 1944, les Allemands lançaient leur dernière grande offensive à l’aube, par la forêt des Ardennes, dans le secteur le plus légèrement défendu.

Le SHAEF décida l’envoi immédiat des deux divisions aéroportées américaines. La 101st étant dirigé vers la ville stratégique de Bastogne. Cette ville, clé de l’offensive Allemande devait être tenue coûte que coûte !

    Le 18 décembre 1944, la 101st est conduite vers Bastogne par camion.

Le 501st est la première unité arrivée sur les lieux. Elle atteint Bastogne à 22h30. Elle est dirigée vers Longvilly pour tenir une jonction de route au-delà de Longvilly. Elle dut combattre directement et retenir les forces allemandes pour laisser le temps au reste de la division pour rejoindre la ville. Son premier bataillon se dirigea vers Neffe à quelque kilomètre de Bastogne.

Le 19 décembre à 6h00, la 501st se met en mouvement, tout d’abord, son premier bataillon et le 2ème et 3ème bataillon maintenu en réserve. Suivant le 1er bataillon, la Batterie B du 81st AAA Bataillon les suivait. Après 2 heures de marche, le bataillon fut stoppé par une mitrailleuse ennemie sur la route menant vers Neffe. La colonne dut se développer à partir de là.

Il parut évident au Lieutenant Colonel Ewell ne pourrait pas stopper l’attaque des Panzers. Il pris le commandement du 2ème Bataillon pour prendre Bizory. La prise des hauteurs de Bizory lui donnait l’avantage de pouvoir apercevoir les mouvements ennemis. Cette décision contribua très certainement à pouvoir mieux résister aux attaques Allemandes.

Le 2ème Bataillon fut donc engagé contre Bizory par la route de Margeret.

Le 3ème Bataillon fut engagée contre le village de Wardin. Elle rencontra une forte résistance. Elle perdit à cette occasion 45 hommes et 4 officiers. Ewell leur donna l’ordre de se replier comme ils pouvaient. En raison des combats près de Wardin, Ewelle pris la décision de déplacer sa ligne de défense.

Ce nouveau secteur traverse Bizory, Neffe et le petit village de Mont. 

Le 20 décembre, la compagnie F dut repoussée une attaque combiné d’infanterie et de panzer au nord-est de Bizory. Les combats durèrent tout au long du 21 décembre.

Le 22 décembre, La 501st put observer beaucoup de mouvement ennemi en direction de Noville. Pas de changement de position entre les 23 et 26 décembre. Tirs sporadiques, patrouilles de part et d’autre de la ligne. Le 23, pour la première fois, un réapprovisionnement aérien eu lieu. Durant cette période, la ligne de défense se prolongea de 3km le long de la route de Bizory. Entre Mont et Marvie. A gauche on retrouve les paras du 506th PIR et à droite les hommes du 327th GIR. Le Team O’Hara était place le long du flanc droit.

Excepté le 3ème Bataillon, les pertes ne furent guère élevé compte tenu du genre d’opération défensive dans lequel se trouve le 501st. Seul la compagnie I du 3ème Bataillon fut débordé à Wardin. Les hommes furent attaqué avant qu’ils n’eurent le temps de se retranchés. Le QG régimentaire fut installé dans une vieille école à l’est de Bastogne avec dans une chapelle, juste à côté, une infirmerie régimentaire. Le service Médical fut fourni par des médecins du 501st.

Durant cette période, l’occupation fut principalement des patrouilles pour repérer l’ennemi et capturer des Allemands. Les soldats des patrouilles se camouflaient avec des draps blancs donnés par des civiles. Durant cette période, le temps fut glacial, la terre gelée. Il y eu des chutes de neige. La visibilité était réduite de 400 à 700 mètres. Ce temps fut aussi à l’avantage des hommes de la 501st. Les Allemands surestimèrent le nombre de para ! Il fallut attendre le jour de Noël pour que le temps se dégage et apparaître les avions Alliés.

Les paras de la 501st était retranché au abord des bois dont les arbres pouvaient leurs assurer une excellente couverture malgré le danger des bois qui éclate. Ce terrain permis au Américains de contrôler les intersections menant à Bastogne. Sans accès à une route, les Allemands n’avaient aucune chance de pénétrer dans Bastogne ! Le reste du paysage était couvert de neige.

Le moral des hommes fut toujours très élevés et contrairement à d’autre régiment de la 101st Division, elle n’eu que très peu de perte en combat où lors des bombardements. Les hommes ne surent qu’ils étaient encerclés que le 24 décembre. Avant ça, ils n’eurent pas à subir de trop grande privation. Ils pouvaient à l’occasion observer au loin des tanks, mais ils n’étaient pas capable de savoir si ils étaient Allemands, Américains ou simplement détruits ! Quand les hommes reçurent un copié de la réponse à la demande de réédition, la plupart prenaient ça comme une plaisanterie.

Après les trois premiers jours de combat, les réserves de nourriture de la 501st étaient épuisées. La région étant très agricole, pour avoir au moins un repas chaud, ils se servirent du bétail des civiles. La tactique Allemande consistant à attaquer en plusieurs endroits mais pas en même temps permis aux hommes de tenir mais aussi à l’appui des tanks des unités blindés Américaines de pouvoir à tout moment intervenir où que ce soit que la ligne de front.

Ils durent combattre le froid et les Allemands attendant que les tanks de Patton viennent percer l’étau dans lequel la ville se trouva le 26 décembre 1944.

Le 501st PIR paya un lourd tribu au prix de 580 tués, blessés et disparus.

Le Colonel Ewell fut notamment blessé, il dut céder son commandement au Lieutenant Colonel Ballard qui commandait le 2ème bataillon dès le début.

Il garda le commandement du 501st jusqu’à a fin de la guerre.

<- Lieutenant Colonel Ballard

 

Retour  


 

La fin – 1945

 

Le 20 janvier 1945, la division est envoyée en Alsace où l’offensive « Nordwind » avait débuté sous la direction d’Heinrich Himmler.

Le 501st, à 60% de ses effectifs fut envoyé en Alsace pour soutenir la défense de la 7th Army pour occuper des positions de défenses jusqu’à son renvoi en France à Mourmelon en mars 45.

La guerre s’approchait de la fin, la 101st fut envoyé dans la Ruhr. Ensuite, elle fut de retour en France près de Auxerre, se préparent à sauter sur des camps de prisonniers américains si le danger qu’ils couraient devenait réel.

Le 501st dut se préparer pour l’invasion du Japon.

Le 25 août 1945, le régiment fut détaché de la 101st pour un retour vers les Etats-Unis pour enfin être dissout au Fort Benning.

Au cours de tout le conflit, la 501st perdit 517 parachutistes, déplora 1639 blessés et 328 furent capturés ou disparus.

 

Retour


 

Récompenses & décorations

 

United States :

2 Presidential Distinguished Unit Citations pour les opérations en Normandie et à Bastogne

France :

Croix de guerre avec palme pour l’opération en Normandie

Belgique :

2 Croix de guerre et une Fourragère pour les opérations à Bastogne

Pays-Bas :

Lanière Orange des Pays-Bas pour les opérations en Hollande