L'Uniforme du Gliderman
|
1.
CASQUE PARA
M1C 2.
VESTE DE SAUT
M42 3.
PANTALON ET
VESTE RENFORCE M42 4.
BOTTES DE SAUT
CORCORAN 5.
BRELAGE MODELE
1936 6.
CEINTURON M36 7.
HOLSTER M1916
EN CUIR POUR COLT MODELE 1911A1 8.
POCHETTE POUR
PANSEMENT INDIVIDUELLE M1942 9.
POIGNARD M3
DANS SON FOURREAU M8 10.
CARABINE M1A1 11.
BIDON M1910 12.
BRASSARD DE
DETECTION CONTRE LES GAZ 13.
MUSETTE M36 14.
PELLE
INDIVIDUELLE M43 15.
GANTS EN CUIR
DE PARA 16.
GRENADE A
FRAGMENTATION MK2A1 17.
POCHETTE FIRST
AID (SPECIFIQUE AUX PARAS) 18. POCHETTE POUR CHARGEUR M1 |
Le
Casque d’acier M2 (Helmet)
Au moment de la création des troupes
aéroportées en 1941, l’armée se
rendit compte que le nouveau casque M1
qui fut tout récemment homologués par
l’US Army, était mal adapté pour le
saut : Le casque lourd est séparé du léger (liner) et la jugulaire peu
confortable ce qui avait pour conséquence que le casque était très instable sur
la tête.
Plutôt que de créer un nouveau casque, on adapta le casque existant. Sur le casque lourd M1, toutes les attaches de jugulaire rectangulaire furent remplacées par des demi anneaux pour faciliter le mouvement de la jugulaire. Celles-ci rallongées disposaient d’une patte munie d’une pression mâle destinée à s’encastrer dans les pressions femelles rivetées à l’intérieur du casque léger, solidarisant ainsi les deux casques.
Le casque reçut la dénomination Helmet M2, référencé par le QMC, le 23 juin 1942.
Il fut produit par la société Mac Cord entre janvier 1942 et décembre
1944 au nombre de 148.000 exemplaires.
Ensuite, le casque fut de nouveau
modifié pour le rendre plus stable en adaptant de chaque côté des sangles en
forme de A, renversées, rivetées et munies chacune d’une boucle à ardillon
destiné à recevoir une mentonnière de cuir embouti.
Les premiers casques légers pour les
paras ont été réalisés à partir de casque léger précoce en fibre pressée et
entoilée. Ils sont identifiables à leur bord roulé. Ceux-ci sont produits par
la firme Hawley et aménagés pour les
parachutistes par la société Mac Cord
Radiator. Malheureusement ils s’avèrent trop fragiles à l’usage car trop facilement déformables et peu résistants
à l’humidité.
Ils furent avantageusement remplacés
par des nouveaux casques légers en plastique (toile enduite de résine,
vulcanisée dans un moule), beaucoup plus résistants.
Cette première série de casques léger
para fut produit par l’Inland
Manufacturing Division de General
Motors.
La modification parachutiste fût
réalisée par Mac Cord Radiator, la
seconde série provenant de Westinghouse,
qui assura aussi les modifications pour les paras.
Le casque léger en plastique pour
troupes parachutistes sera produit à environs 148.000 exemplaires.
Le Casque d’Acier M1C (Helmet – Steel Parachutist M1C)
Le M1C se différencie du M2
par les attaches de jugulaires mobiles beaucoup plus solides.
Les jugulaires typent parachutistes
furent également montées sur ce nouveau casque.
Le QMC pris cette décision en octobre 1943, il fût produit à la fin
de l’année 1943 mais ne figura au
catalogue du QMC qu’en janvier 1945.
Plan d'époque du Liner pour parachutiste.
Peintures – Camouflages – Insignes
Tous les casques sont peints en usine
d’une couleur vert olive. La peinture est mélangée
avec des particules de liège pour les rendrent plus mat et ainsi atténuer les
reflets de la lumière et aussi atténuer les bruits de chocs.
La majorité des casques sont
recouverte d’un filet à maille pour le camouflage. Ce filet était soit
d’origine canadienne ou Anglaise et était pincée entre le casque lourd et le
liner.
Pour améliorer le camouflage, les
paras ajoutaient des bandes de toile de jute de couleur brunes ou vertes.
Beaucoup plus rare étaient les
casques camouflés au moyen de peinture couleur sable foncé, verte ou noir.
Les insignes de grade sont généralement
peints sur l’avant du casque pour les officier et beaucoup plus rarement pour
les sous-officiers. Parfois les grades étaient placés sur le côté. (Très rare)
Par contre, pour faciliter
l’identification entre un officier, un sous officier ou un simple soldat, une
bande blanche était peinte à l’arrière du casque. Verticale pour l’officier et
horizontal pour le sous-officier.
Les insignes pour les MP, Pasteurs et
infirmier étaient également peints sur le casque.
On peut aussi remarquer la particularité de la 101ème d’avoir tout un système tactique peint sur le casque pour identifier rapidement de quel régiment et bataillon appartient un para. Il utilisait les symboles des cartes à jouer (cœur, trèfle, carreau, pique) et des formes géométriques simple. (Carré, rond, triangle)
Les parachutistes ne sont pas satisfaits
de l’uniforme traditionnel utilisé par l’armée américaine. Leur principal
reproche fut le manque de poches de grande capacité. Le Quatermaster Corps
(=QMC ou intendance) commence l’étude pour un vêtement plus spécifique pour ce
corps d’élite.
Dès 1941, après l’élimination d’une tenue
de saut pratique pour l’entraînement mais inadaptée pour le combat, la première
tenue de saut est crée. Elle se compose de deux pièces, veste et pantalon.
Le modèle définitif est terminé en
décembre 1941 après la retouche du mode de fermeture des poches. Le pantalon
quant à lui sera homologué début 1942 ce qui fait que l’ensemble, pantalon et
veste est connu des collectionneurs sous le nom de tenue de saut modèle 1942.
La veste de saut ou Coat Parachute Jumper :
Le Coat Parachute Jumper se présente comme
une veste à 4 poches serrées à la taille.
Ces poches sont munis de soufflet ce qui
permet leur déformation suivant le
contenu qu’elle transporte. Le volume peut encore être agrandit grâce à deux
pressions femelles situées sur le rabat de recouvrement de la poche qui
s’attache sur deux pressions mâles de la poche.
Les deux poches de poitrines ont la
particularité d’être légèrement inclinée pour permettre à la main de s’y
glisser plus facilement.
La veste se ferme par une fermeture à
glissière sous patte et par une ceinture de tissu. Sous le col, il y a une
poche muni d’une fermeture à glissière dans lequel se met le couteau pliant M2.
Le bas des manches est fendues en deux et fermé
par deux boutons pressions. Aux aisselles se trouvent des oeillets pour
l’aération.
L’aisance de la veste est donnée par trois
soufflets placés dans le dos, deux allants des épaules à la taille et un au
centre.
Le pantalon de saut ou Trousers Parachute Jumper:
Il est taillé dans un tissu identique à la
veste dont il reprend le même principe. Il possède deux longues poches aussi
avec soufflets et rabat placés sur les cuisses.
Il a aussi une petite poche gousset placé
à l’avant droit, deux poches de côté en biais et deux poches révolver. Le
pantalon tient par une paire de larges bretelles et d’une ceinture de coton.
La coupe est légèrement fuseau.
La tenue de saut M-42 renforcée :
La tenue de saut à son baptême du feu en
Afrique. Si son aspect pratique est indéniable, il n’en va pas de même pour sa
résistance. Le poids des différents équipement et objet dans les poches fait
qu’elles se déchirent. Elle s’use aussi très rapidement au niveau des coudes et
des genoux.
Des renforts sont donc ajoutés aux coudes,
aux genoux et aux soufflets des poches. Ceux-ci sont fait à partir de toile forte dont a couleur varie
du vert olive au gris sale
La tenue de saut M-43 fut étudiée au début de l’année 43. Cette tenue fut testée durant l’été 43 et fournie pour la première fois aux hommes de la 3nd Infantry Division dans le courant du Printemps 44. Cette tenue était censé remplacé tout les uniformes de toute les types d’unités, des troupes d’infanteries traditionnelles, au tankiste en passant par les troupes aéroportées et les troupes de Montagne.
Elle passa au sein de la 3nd Division les tests qui la rendirent apte à être produite en masse. Ce seront les divisions de parachutiste qui en seront les premiers bénéficiaires à l’automne 44.
La veste Jacket Field M43 :
Elle se présente comme une veste 4 poches de grandes capacités munies de deux systèmes de serrages, un cordon à l’intérieur de la veste au niveau de la taille et une patte de serrage située dans chacune des manchettes.
La veste se ferme grâce à 7 boutons camouflés sous une bande.
Elle est de couleur verte satinée et doublée d’une teinte plus claire.
Elle se porte au dessus de tout autre équipement dans un souci d’uniformité.
Le pantalon Trousers Field Cotton M43 :
Il est taillé dans un tissu identique à la veste. Il possède une petite poche gousset placé à l’avant droit, deux poches de côté en biais et deux poches revolver. Par contre, pour se différencier des tenues de l’infanterie classique et pour augmenter la capacité, deux poches cargos furent ajoutées.
Le système de serrage est assuré par deux pattes qui se situent à gauche et à droite au niveau de la ceinture et deux autres pattes aux chevilles pour faciliter la chausse des brodequins à jambière.
Très belles vues d'un para avec tout son équipement. Vue le matériel qui transporte, il fait partie du génie. (Photo et matériel Démolition Man)
Le T-5 est apparu en 1941. Il est issu d’une étude réalisée conjointement par l’Army Air Corps et l’Infantry School de Fort Benning.
Bien que très moderne pour l’époque, le T-5 présente un grave défaut : son système de verrouillage du harnais.
En effet pour un para sautant sur un territoire ennemi et peut-être sous le feu de celui-ci, l est vital qu’il puisse se dégager au plus vite de son parachute.
Or sur le T-5, il n’y a pas moins de 3 mousquetons à dégrafer pour retirer l’harnais. Ses mousquetons se trouvent 1 au niveau du sternum et deux à l’entre jambe.
De plus, ces mousquetons sont assez difficile à retirée quand le para a tout son équipement sur le dos. Il ne lui reste que comme solution de couper les harnais avec son poignard.
Description du parachute :
Le parachute T-5 se compose d’un parachute dorsal (parachute
principal ou backpack) et d’un parachute ventral (ou réserve). Les voilures sont
en soie ou en nylon. On distingue la voilure principale (28 ft de diamètre) qui est soit
camouflée, soit blanche et la voilure du ventral (24 ft de diamètre) qui est toujours
blanche.
Le parachute dorsal est constitué d’un harnais sur lequel est fixé un carré
dorsal (ou sac à voilure) renfermant la voilure et les suspentes, lui-même fermé
par une calotte (ou cover) prolongé par une sangle d’ouverture automatique
(S.O.A. ou static line).
Le harnais se compose d’un ensemble de sangles en coton robuste de couleur
blanche ou kaki.
Il ferme sur la poitrine au moyen d’un mousqueton situé sur la bretelle droite
qui vient s’enclencher dans un anneau situé sur la bretelle gauche. Les quatre
sangles du harnais forment un V qui se termine par une sorte de siège (la selle)
formé de sangles renforcées sur lequel s’asseoit le para. De ce siège partent
deux sangles (les cuissardes) qui passent entre les jambes du para et vont se
fixer à l’avant du harnais avec le système d’anneau et de mousqueton.
Deux anneaux en forme de D situés au niveau des bretelles avant du harnais, sont
destinés à recevoir les mousquetons du parachute de secours. Il y a aussi
parfois un anneau en forme de V sur la bretelle de droite qui sert à recevoir
soit la housse pour le fusil ou tout autre matériel.
Le sac à voilure est fixé sur le harnais par quatre pontets, servant ainsi de
dossier. Le sac à voilure est rendu rigide par un cadre métallique. Il est
composé de quatre rabats qui ferment les côtés de l’enveloppe, 24 œillets sont
répartis sur ces rabats. De part et d’autre du sac, se trouve la sangle
abdominale qui se glisse dans les passants arrière du parachute ventral et vient
sécuriser le parachutiste dans le harnais.
La surface de la voilure principale est de 52m² et est composée de 28 fuseaux.
En son centre, une ouverture de 0.44m de diamètre, la cheminée, laisse l’air
s’échapper et permet une meilleure stabilité. 28 suspentes de 6m70 de long,
réparties à la périphérie de la voilure, viennent s’attacher aux quatre
élévateurs du harnais.
Lorsque la voilure est pliée, une pièce de toile rectangulaire, la « calotte »
vient fermer le sac dorsal au moyen d’un cordon de coton dit « ficelle à casser
». Grâce à ce cordon, calotte et sac à voilure forment un ensemble homogène.
La sangle à ouverture automatique (SOA) mesure exactement 4m60. Elle est logée
sur le dos du sac à voilure grâce à des élastiques fixés sur les pontets cousus
sur les rabats de l’enveloppe. L’une des extrémités de la SOA est cousue à la calotte et est
reliée à la cheminée de la voilure au moyen d’une seconde ficelle à casser.
L’autre extrémité de la SOA
se termine par un gros mousqueton que le para accroche à un câble courant tout
le long de la carlingue de l’appareil. Lorsque le para se jette dans le vide, le
SOA se tend brutalement, quitte les élastiques qui la maintiennent fixée au
carré dorsal et arrache la calotte, libérant la voilure qui se gonfle. SOA et
calotte restent solidaires et flottent dans le sillage de l’appareil.
Le parachute ventral (ou parachute de secours) a également une voilure en nylon
ou en soie. Elle est de couleur blanche d’une surface de 45m². L’enveloppe est
constituée d’un rectangle rigide et de quatre rabats. L’ouverture est commandée
par une poignée en acier de couleur rouge. L’ouverture instantanée de
l’enveloppe est assurée par 6 élastiques de rappel tendus et répartis sur les
rabats. Au dos du parachute de secours se trouvent deux mousquetons qui viennent
se fixer sur les anneaux en D du harnais et une poignée de transport à travers
duquel passe la ceinture de l’enveloppe dorsale.