Paul A Wilson 

Source: "Thunder Mail Call #37" -Editeur: Bill K Tom. Merci Bill pour m'avoir permis de reprendre cette article.

 

    

 

Paul Allan Wilson est né à Oklahoma City le 14 décembre 1925 de Golden et Mary Wilson. Il était le plus vieux d’une famille de 7 enfants. Paul fut appelé sous les drapeaux à Oklahoma City le 24 janvier 1944, Private First Class. Il fut envoyé au Fort Sill (OK) en stage, au Fort McClelland (AL) pour suivre l’entraînement de l’infanterie et au Fort Benning (GA) l’école de saut après qu’il se porta volontaire pour cette branche.

Après avoir terminé ma formation à l’école de saut de Fort Benning, GA, j’ai rejoint la 17th Airborne à Swindon en Angleterre, comme remplaçant de parachutiste et je suis devenus membre de la Compagnie A du 193rd, prenant mon premier et mon seul, et avec espoir mon dernier, vol en planeur, dans lequel approximativement 90% types, moi inclus, vomirent dans leurs casques.

Durant le mois de décembre, alors que la division de Paul est toujours en Angleterre, les Allemands lancent leur grande offensive visant le port d’Anvers. Les troupes Américaines stationnant dans les Ardennes sont totalement prisent par surprise. Aussitôt l’annonce faite au Général Eisenhower, c’est le branle bas de combat. La 17th Airborne, une des seules divisions maintenue en réserve est envoyé au front.

Je me rappelle encore après le vol vers la France, le voyage froid dans un camion ouvert vers la Belgique et rejoindre la ligne de front au alentour de Noël 1944.

Sa compagnie atteignit les premières lignes au alentour de Noël 44 pour relever la 101st Airborne. L’expérience la plus mémorable pour Paul durant la Seconde Guerre Mondial commença le 7 janvier 1945 quand sa division contre attaqua à 16 kilomètre à l’ouest de Bastogne. Le matin de l’attaque était d’un froid glacial avec des températures de -22° et un brouillard blanc suspendu en l’air. Il avait neigé durant toute la nuit ce qui fit qu’au matin, la neige était d’une épaisseur de 15 à 20cm. Les Allemands avaient des positions fortifiées, des chars tigres et des canons de 88 mm camouflés derrière la ligne de la crête avec des tirs croisés de mitrailleuse couvrant la colline enneigée. Sans aucun support aérien ou de char, la division de Paul est devenue de la chair à canon, les pertes furent inimaginables, plusieurs bataillons, y compris le sien furent annihilés.

Quand les Allemands ont ouvert le feu, j’ai survécu en sautant derrière un grand monticule crasseux, la seule couverture possible sur ce terrain ouvert recouvert de neige et derrière deux hommes d’une équipe de mortier. L’un était Harold Konter de Coraopolis, PA, l’autre Sidney Levit de Morris Plain, NJ. J’ai parlé avec Sidney récemment et j’ai été ravi d’apprendre qu’il avait réchappé au bombardement des 88mm. Je suis toujours, à ce jour, étonné de comment il a survécu, mais la fin de cette lettre l’expliquera. Harold Konter m’informa que le monticule fut construit par les fermiers pour stocker les pommes de terre. Un homme de mon peloton dit qu’il était en pointe quand il se releva et commença à courir comme un fou vers l’arrière, probablement battant tous les records.

Dans un temps très court, ils reçurent l’ordre de battre en retraite, mais Paul ne le pouvait pas.

Je fus le dernier à quitter la colline quand un sniper me prit pour cible. Il tirait à chaque fois que je soulevais mon casque avec ma baïonnette. Jusqu’au moment, ou finalement il a arrêté de tirer après quelques heures. Comme je courais vers l’arrière, tout ce que je pouvais voir fut la pente couverte de neige avec parsemé de tâches grises des coups des 88 et un grand nombre de soldats morts. Juste avant d’atteindre la Station de secours, avec un autre copain, j’ai porté un homme qui avait le corps tacheté de jaune résultat d’un choc, à la station de premier secours, il y avait une vrais pile de soldats morts, une énorme pile. J’ai alors rejoint, 3 ou 4 hommes je crois de mon peloton, près de la station de secours, nous écoutions le son des 88mm, constamment près d’étaler pour se mettre à couvert quand nous nous sommes rendus compte que très peu avait survécu. Et en fait, soudainement, un des types s’est mis à boiter suite à un choc et dû être emmener devant un infirmier.

Je suis certain qu’après cette expérience, j’ai dû être retiré pour au moins un jour pour m’empêcher de perdre la tête.

Un autre survivant et moi prirent une jeep et roulèrent vers Bastogne pour y passer une nuit avant de revenir en ambulance à notre compagnie le jour suivant.

Paul estima que moins d’une douzaine d’homme de son peloton survécurent à ce jour là. Paul se rappelle aussi du courage des infirmiers qui devaient ramper sous le feu intense de l’artillerie de 88 ou des mitrailleuse pour apporter de l’aide à un camarade blessé et mourant. Il ne croit pas qu’un seul des infirmiers de son peloton y survécut.

Après le 16 janvier, le groupe de Paul commença à poursuivre les Allemands qui battaient en retraite.

Après le 16 janvier, nous avons commencé à poursuivre les Allemands battants en retraites et qui laissaient des groupes de résistances pour ralentir notre poursuite.

J’ai lu récemment, les unités que nous poursuivions étaient les 9ème et 130ème Division de Panzer et la 26ème division d’infanterie Allemande.

Le long du chemin ils rencontrèrent plusieurs points de résistances qui à un moment donné tuèrent un homme qui était assis à quelques centimètres de lui.

J’ai été fait éclaireur de tête durant cette période et je me souviendrais toujours de ce 1er Lieutenant qui était assis près de moi, la partie supérieure de son corps exposé après que nous nous sommes allongés à couvert.

Paul eu seulement quelques secondes avant de dire au 1er Lieutenant qu’il pensait que sa tête dépassait le niveau du sol.

Quand les Allemands ouvrirent le feu à nouveau, il fut abattu instantanément. Nous fument à cours de nourriture quand les cuistots furent incapables de nous suivre durant notre poursuite.

Je n’oublierais jamais notre repas composé de pain noir abandonné par les Allemands en pleine retraite. Nous avons capturés plusieurs prisonniers qui furent emmenés vers l’arrière et abattus puisqu’il n’y avait aucun camp de prisonnier disponible. Nous avions un grand respect pour les soldats Allemands qui étaient enrôlés comme nous, mais simplement, il y eu des tragédies durant les combats. Les Allemands aussi abattirent des GI capturés.

Quelques temps plus tard, notre intendance est arrivé et nous avons peu recevoir

notre premier repas chaud il nous semblait que cela faisait une éternité.

Un autre souvenir encore vif dans la mémoire de Paul.

Environs 10 jours plus tard, les infirmiers durent découper ses botes parce qu’il avait les pieds gonflés. Il avait les pieds gelés de façon sévère et il fut évacué vers un hôpital en Angleterre entre Norwich et Ispswich.

J’étais toujours à l’hôpital quand l’opération Varsity fut lancée.

A la fin de la guerre, je fus envoyé au 194th GIR, HQ Company du 3rd Battalion parmi des nouvelles recrues puisqu’il n’y avait que très peu de mes copains de la A Co du 193rd GIR.

Je servis comme troupe d’occupation à Duisburg sur le Rhin où je vécus d’intéressante expérience avec d’autres dans notre petit post de garde.

Paul fut, plus tard, transféré à la 13th Airborne en France parce que la 17th Airborne fut dissoute le 15 septembre 1945.

Je jouais au tennis avant d’être enrôlé et j’ai eu la chance de souvent y rejouer avec un autres hommes qui avait joué au tennis durant ses études à Rutgers avant d’entré à l’armée. Je suis alors rentré aux Etats-Unis par bateau avec 3 ou 4 joueurs invétérés de black-jack, qui fut notre occupation la majorité du temps, depuis que nous avions notre solde en poche et rien d’autre à faire sur le bateau.

Je fus ensuite envoyé au Fort Bragg, NC, avant d’être démobilisé le 28 février 1946 à Fort Smith, AR.

De retour à Oklahoma, il reprit sa vie civile, Paul reprit des études à Oklahoma City

University, où se spécialisa dans la musique et le chant. Il est aussi lettré et membre de l’équipe de tennis de l’université. Il commença à jouer au tennis à l’âge de 12 ans et y joue encore aujourd’hui. Il passa plus de 11ans dans la vente au sein d’une industrie avant d’obtenir sa licence comme courtier pour une agence immobilière en

1959. Il commença une carrière dans l’immobilier au sein de la Paul Wilson Company qu’il suit toujours aujourd’hui se concentrant sur l’immobilier commercial et sur le développement des terres. Le Seigneur béni Paul d’une merveilleuse épouse, Greta Kimberling Wilson qui lui apprit l’amour et les valeurs de la famille. Ils ont 4 enfants et 12 petits-enfants. Leurs garçons ont grandi dans le sport. Ils furent tout les trois diplômé dans une université d’Oklahoma avec le Basket Bal comme sport principal. Paul se considère comme chanceux de pouvoir encore jouer au tennis à 79 ans.

Il participa à plusieurs tournois, USTA 5-state Missouri Valley et le tournoi national des seniors dans le courant de l’année. Il fut classé 1er en 1993 en simple et en doubles en 1995 USTA Missouri Valley 70’s ; classé 1er en 1995 au State of Oklahoma 70’s singles. A Dallas, Texas en 2000, il fut classé 3ème de la USTA National Seniors 75 indoor doubles et atteint les demi-finale en simple. Paul ne peut pas clôturer l’histoire de sa vie sans remercier le Seigneur qui lui a permis de survivre durant la Seconde Guerre Mondiale, qui lui a donné une femme, 4 enfants et l’espoir d’avoir des petits-enfants et des arrières petits-enfants.

Paul espère que cette biographie aidera ses enfants, petits-enfants et toutes les générations futures à se souvenir qu’il y eu durant la WWII, une 17th Airborne Division, connue par très peu d’Américains. Il espère que l’on se souviendra de la 17th Airborne, de ces 6.292 tués ou blessés dans les Ardennes lors du saut derrière le Rhin pour le grand prix qu’elle paya pour préserver les Américains de leurs amour, leur soif de libertés.