WILLIAM "BILL" TINGEN

Un Grand merci à Filip Willems pour toute l'aide apportée, ainsi c'est grâce à lui si j'ai peu entrer en contact avec "Bill".

Merci à "Bill" Tingen pour avoir accepter de me répondre! Enfin, grand merci à Célia pour les traductions.

A LA MEMOIRE

C'est avec beaucoup de tristesse que je dois vous faire part de la disparition de William Bill Tingen. Il est décédé ce 16 février 2015.

Nous ne t'oublierons jamais, Bill, repose en paix, merci pour tous.

   

 

William « Bill » Tingen est né à Farmville NC le 13 juin 1924. Il est le plus jeune d’une famille de 4 enfants (2 frères et une sœur). A l’âge de 3 ans, en pleine crise, son papa quitta la famille pour aller travailler en Georgie. Ils ne le revirent plus jamais.

Il fut engagé à l’âge de 18ans, il reçut sa convocation fin novembre début décembre.

Il rejoignit la 6th Armored Division en Californie au Camp Cook. Ensuite, il fut volontaire pour rejoindre les troupes aéroportées. Il partit pour l’école de saut de Fort Benning en Georgie. Il devint plus tard, volontaire pour le 463rd Parachute Field Artillery (PFAB.) ou il rejoint la Batterie B. Le 463rd PFA fut formé quand le 456th PFAB fut divisé deux bataillons. Le 456th est resté avec la 82rd AB alors que le 463rd PFAB est resté comme unité indépendante. Plus tard, il sera rattaché à la 101st AB, à Bastogne.

"Nous étions ce qu’on appelle une unité indépendante, nous apportions le soutient à qui en avait besoin."

Avant la division de son unité, il était avec la 82rd AB en Italie. Pendant la période ou les troupes débarquaient en Normandie, il était stationné dans un petit village pas loin de Rome du nom de Lido di Roma.

Le 15 août 44, à 4h30, il sauta dans le Sud de la France. Il devait atterrir normalement près de Le Muy à 15 mile des côtes. Une partie du 463rd PFAB atterrit au bon endroit mais une autre partie atterrit près de la ville de St Tropez.

"lls ne savaient pas que nous étions là, et nous ne savions pas qu’ils étaient là-bas. Ce fut le désordre pendant un moment !  Je me rappelle être atterrit dans un Pin, j’avais 19 ans à l’époque."

Il passa par Cannes, Nice et Monte Carlo entre autre avant de prendre position dans les Alpes avec comme objectif d’empêcher de retraiter d’Italie. 

De son passage en France, Bill se remémore le pain français (la baguette) qui était excellent. Il se souvient aussi qu’il a faillit se tuer au volant d’une Jeep qu’un de ses amis avait volé aux MP. Ils étaient sur une route de montagne. Ils venaient de boire. Le chauffeur se retourna pour discuter, la jeep s’approcha du gouffre. Le chauffeur eu le temps de changer la direction vers la montagne ou il tombait dans le ravin. La Jeep fit une embardée, ils abîmèrent la suspension avant.

Ensuite, le 463rd fut envoyé à Bastogne. Le bataillon y fut attaché à la 101st AB. Bill se souvient surtout qu’il faisait TRES froid, avec de la neige. 

"Nous ne sommes pas resté très longtemps à Bastogne. On est entré le matin du 17 ou du 18 décembre et nous sommes partit le 30 ou le 31 décembre. Je ne me rappelle d’aucune autre ville en dehors de Bastogne. Nous avons installés notre batterie, et nous sommes restés là. Il y avait énormément de neige. Tellement que je ne sais même pas si la route qui longeait nos positions était pavé ou pas. Je me souvient aussi de la maison isolé à gauche de la route. Nous, nous étions à droite. Je ne me rappelle de rien de plus."

A la fin de la guerre, le jour du retour, Bill embarqua sur le Queen Mary. Il débarqua à New York. Il parada sur la 5th Avenue.

"Après mon service, j’entrais à l’école pour apprendre à réparer des voitures. C’était gratuit pour les hommes qui sortaient de leurs services militaires."

Tout en suivant des cours, il travailla chez Ford. Il y travailla pendant 13 ans. Pendant ces temps libre, il construisit son magasin et sa maison.

Sa femme travailla dans une entreprise pharmaceutique qui s’appelait Burroughs Welcome, maintenant Glaxo-Smith-Cline.

Il a eu deux enfants, un fils et une fille. Il a aussi deux petits fils qui se sont chacun mariés.

"Je ne suis jamais revenus en Europe après la guerre. Je pense au bon et au mauvais moment. Aux gens merveilleux que j’ai rencontrés. J’aime travailler dans mon jardin et allez pêcher. Dans mon potager, j’ai des plants de tomates et de poivre. J’ai même une vigne."