Howard R Huebner
A LA MEMOIRE |
C'est avec beaucoup de tristesse que je dois vous faire part du décès d'Howard Huebner survenus le vendredi 08 février 2013. Il me considérait comme un de ses petits fils et je le considérait comme mon "Grand Father"! Même si j'espérais te voir encore, j'ai quand même eu la chance de pouvoir te serrer dans mes bras en juin 2009. Tu me manqueras tellement Grand Father! Je ne t'oublierais jamais! Repose en paix parmi tes frères d'armes. |
Un tout grand merci à Howard pour avoir accepté de
répondre à mes très nombreuses questions! Pour sa gentillesse et sa
disponibilité! Un grand merci aussi à Célia pour les traductions, toujours
présente.
<- Howard en 1945 et en 2009 ->
Introduction
Howard R. Huebner est né à Saginaw dans le
Michigan le 19 mai 1923. Sa mère s’appelait Martha Raese et son père Charles C.
Huebner. Il a été tout d’abord à St. Paul’s Lutheran School durant 8ans.
Ensuite à
Il fut tout d’abord apprenti maçon à
« Je touchait la somme de 35 cents de
l’heure. Je vivais à la maison avec mes parents, je leurs payaient 5$ par
semaine. »
Ces amis travaillaient à
« J’ai acheté une Cadillac décapotable
de 1935, avec l’intérieur en cuir rouge, les pneus blancs, une radio. C’était
une voiture sportive. Je pense l’avoir payé 250$ à l’époque. J’ai habité dans
une pension à Ludington, ma chambre me coûtait 12$
Ensuite, après 4 mois, Howard est retourné
chez lui, à Saginaw. Il changea de travail, il partit pour OWEN AMES &
KIMBEL, qui se trouvait à 40km de chez lui. C’était une grande centrale
électrique. Il y gagna 1$50 de l’heure.
« J’ai revendu ma Cadillac à un ami pour
m’acheter une Pontiac Chiefclan de 1939 pour 450$. Mais l’essence était
rationnée. Comme mon travail était pour le gouvernement, je ne subi pas ce
rationnement. Avec d’autre travailleur de Saginaw, nous avons mis notre quota
d’essence en commun. »
En janvier 1943, il reçut sa convocation.
« J’ai reçut une carte de l’Oncle Sam me
disant : « I need you ! »
Il quitta Saginaw pour Détroit pour passer un
examen médical. Là-bas, il reçut son uniforme, il dut renvoyer chez lui ses
vêtements de civils.
Entraînement
Après avoir été “appelé” par l’Oncle Sam, Howard
se rend au Camp Custer dans le Michigan en février 1943. Il est alors âgé de
19ans. Son matricule est le Ser#36569543.
« Ensuite, nous avons été envoyé au Camp
Wheeler, en Géorgie, pour suivre l’entraînement de base. Après 8 semaines de
formation, ils nous ont demandé si nous voulions être volontaire pour les
troupes parachutistes. Nous allions recevoir un uniforme de saut, des
bottes et surtout une solde supplémentaire. J’ai accepté!»
Ça famille voulu lui faire changer d’avis!
« Quand j’ai écrit à papa et maman pour
leur annoncer la nouvelle, ils m’ont prit pour un fou ! Maman en a parlé à
tous les gens qu’elle connaissait. J’ai reçut beaucoup de lettres de voisins me
disant de ne pas le faire ! Mais je leur ai répondus que je devais le faire ! »
Il partit pour le Fort Benning en Georgie
pour 4 semaines de formation. L’entraînement fut dur, 8 heures par jour, fait
de courses, d’escalade le long d’une corde de
« Tous les exercices se faisaient sous
les yeux d’un Sergent qui pour certain exercice prenait place sur une plate
forme nous surplombant d’1 mètre. Il nous disait beaucoup de mots gentils.
(sic) Je pense que j’étais dans un groupe de plus ou moins 30 camarades. Nous
avons fini notre entraînement par 5 sauts. »
Ensuite, il fut envoyé à Alliance dans le
Nebraska au 507th Parachute Infantry Regiment.
« Je crois que c’était au mois de Juin,
je fut assigné à
Comme fusilier je tirais avec un M1 Garand. Nous tirions sur des cibles à une distance de cinquante
yards à mille yards, j'ai tiré un 98 proche d'un possible 100 qui est le centre
de la cible et un autre camarade a tiré 99. Nous avons tous les deux obtenu
trois jours de permission à Denver, Colorado pour notre exploit. »
Ils firent encore quelques sauts
d’entraînement et passa aussi deux semaines dans les Black Hill, s’entraînant à
escalader
« Nous étions tous très heureux de
retourner à la maison ! »
De retour à Alliance, ils furent envoyés en
train au Camp Shanks à New York. Ils n’y restèrent que quelques jours. Ils
quittèrent New York par bateau, direction l’Irlande. Là, ils s’exercèrent tout
d’abord à grimper les falaises le long de
« Nous avons mis les voiles pour l’Irlande.
La plupart des parachutistes y sont allées d'abord. Nous nous sommes exercés
beaucoup à grimper la falaise s'élevant le long de
Campagne de Normandie
“Je suis parachutiste! J’avais 21ans quand
j’ai sauté sur la Normandie.”
Howard, comme tous les paras de sa compagnie
connaissait le secteur parce qu’il l’avait étudié sur des maquettes dans des
bacs de sable.
Ils devaient ensuite le dessiner de mémoire.
Bien évidemment, une fois au dessus de la zone, les choses avaient un peu
changé.
Dans l’appareil, Howard observe le
paysage :
« Mes pensées en traversant les Channel
Islands vers la France furent qu’il était magnifique de voir les montagnes de
Douvre avec les bateaux en contrebas, mais lorsque nous approchions de la
France, nous n’avions plus rien vu à cause du brouillard.
En survolant les terres, ce que nous vîmes fut qu’ils nous tiraient dessus.
Tout ce que je désirais à ce moment là était de sortir de l’avion et être au
sol. »
« La plupart d’entre nous ont
manqué la zone de saut de plusieurs miles. Quand nous étions au dessus de notre
zone de saut, j’ai pu voir un avion écrasé qui brûlait. Plus tard, je l’ai
revu, c’était un des notre. La Flack tirait sur nous de toute part, cela m’a
fait pensé à la fête du 4 juillet. »
« Quand j’ai touché terre, j’ai
regardé ma montre. Il était 2h32 du matin, on était le 6 juin 1944. J’ai
directement coupé les sangles de mon parachute et la première chose que j’ai
entendu c’était des tirs et des voix en Allemand. On était 4 paras de mon
sticks qui sautèrent ensemble. Je n’en ai jamais vu plus ! »
Le 507th était censé atterrir à 25km à
l’intérieur des terres. Au lieu de ça, ils atterrirent à 6km des plages d’Utah
dans un petit village du nom de Pouppeville. Howard atterrit à environs
900mètres d’une ferme française servant d’habitation pour des Allemands et à
« Si j’avais atterrit dans l’eau, je ne
serais plus ici aujourd’hui, je ne sais pas nager. Beaucoup de parachutistes se
noyèrent en raison du secteur inondé. J’ai rampé jusqu’au bord de la zone
inondé le long d’un arbre pour prendre ma position.
Une demi heure plus tard, j’ai vu quelqu’un
arriver d’où j’avait atterrit, avec la lumière du jour, je reconnu le casque
d’un américain.»
Avec le jour qui se lève, ils sécurisèrent le
village de Pouppeville en compagnie de para du 506th de la 101st Airborne.
Jusqu’au moment ou le premier tank Américain, en provenance des plages d’Utah
arriva. (il était midi)
« Nous avons recueilli les blessés et
les morts ainsi qu’entre 75 et 100 prisonniers. Nous nous sommes dirigés vers
la plage qui était à 3 ou 5km plus bas.»
Sur place, ils parquèrent les prisonniers
dans des enclos de barbelés avant leur évacuation vers l’Angleterre.
« C’était quelque chose de voir sur
l’eau tout ses bateaux, cela ressemblait à des bouchons de liège qui
flottaient. L’équipement qui était à terre était impressionnant. »
« Je me rappelle qu’un camion chargé de
munition montant de la plage fut touché par un obus de 88. Ce fut le bruit le
plus fort que je n’ai jamais entendu ! »
Howard resta sur la plage la nuit, et le
matin suivant il reparti à la recherche de son unité. Un ou deux jours plus
tard, il retrouva une partie de sa compagnie. Ils étaient prêts pour se rendre
à La Fière le 9 juin 1944. Ils relevèrent les paras du 505th PIR. Le général
Gavin donna le commandement de
Durant le déplacement vers La Fière, jusqu’à
la chaussée, la compagnie passa par un verger. La troupe fit une pause le long
d’une bordure de haie. Howard s’essaya du côté des haies. Tout à coup un
claquement. Un balle lui transperce son pantalon du derrière à l’avant. Mais
par chance pas une égratignure !
« Je n’ai rien entendu, ni rien
vu ! Par accident ou par “choix” une balle me transperça le pantalon! Un
camarade situé à
Arrivé en première ligne les hommes du 507th
relevèrent les hommes du 505th. Ils devaient donner l’assaut pour contrôler la
chaussée et la maintenir accessible.
« La nuit précédent l’attaque du 9 juin
44, 8 d’entre nous ont traversés les marais pour pénétrer dans la zone tenue par
l’ennemi en reconnaissance pour voir le matériel qu’ils avaient. Nous pouvions
entendre les Allemands de l’autre côté de la haie, mais nous étions seulement
là pour les observer. »
« Le lendemain matin, la compagnie sous
les ordres du Capitaine Robert Rae reçut l’ordre du Général Gavin, commandant
de la 82rd, de prendre le pont et
« Cette bataille coûta beaucoup de vies,
500 camarades y laissèrent leurs vie. 500 camarades pour un bout de route de
« C’était une des 4 routes principales
qui rejoignaient les plages d’Utah, indispensable pour le ravitaillement et les
renforts de troupes. »
La dernière bataille que livra le 507th fut à
Vindefontaine. Ils attaquèrent le village au petit matin. Ils durent repousser
les Allemands et sécuriser le village. Pour rejoindre le front, ils passèrent
par une route puis, ils suivirent un chemin bordé de haies dans un champ.
« Tout en nous déplaçant vers la ligne
de front je me rappelle avoir monter une ruelle garnie de bicyclettes
allemandes de couleurs noirs. Les Allemands avaient l’habitude de rejoindre la
ligne de front au moyen de ce transport.
J'étais le dernier camarade dans la colonne
avec le Sergeant Brothers qui était devant de moi. Pendant que nous marchions
le long j'ai entendu un bruit derrière moi. Quand j'ai tourné la tête, je vis
un soldat allemand avec les deux mains levées au-dessus de la tête, ainsi que
son pistolet. Je me suis retourné et j’ai dit au Sergent, « Regardez qui
est derrière moi ». Il a dit « tire », je lui ai répondu
« non » ; je lui ai pris son pistolet, je l’ai vidé et je
l'ai jeté dans les broussailles et J'ai alors dû ramener le prisonnier allemand
aux QG du bataillon. Ce qui lui est arrivé, je n’en ai aucune idée.
Quand je suis revenu à ma compagnie, un
Lieutenant est venu à moi pour me demander de rejoindre le secteur de
<- Ron Bonell
Le soldat américain était en fait un ami à
moi du nom de Ron Bonell.
Dans l’armée des Etats-Unis, aux 507th PIR,
nous avons stationné à Alliance dans le Nebraska. J’ai passé deux semaines dans
les Black Hills dans le Dakota du Sud près de Deadwood. Quand nous sommes
revenus du camp, nous avons reçut 2 semaines de permissions. C’était en octobre
1943.
J’ai vécu à Saginaw dans le Michigan. J’ai
prit le train de Nébraska à Detroit dans le Michigan. Tandis que j’attendais un
autobus pour Saginaw, je rencontrais un parachutiste, Reinold Bonnel de
Hemlock, Michigan.
Nous avons fait le voyage ensemble. Nous
avons eu quelques bon jours durant notre permission. Malheureusement, nous
avons du retourner au camp le 15 octobre, jour de l’ouverture de la chasse au
faisan au Michigan. Bon, Ron et moi, avons ouvert la saison un jour plutôt, le
14. Nous avons prit deux oiseaux, la limite.
Quand nous sommes arrivé de retour au camp
Alliance dans le Nebraska, nous avons reçut l’ordre d’emballer nos affaires et
d’être prêt à partir. Cela pris plusieurs semaines avant d’arriver à New York.
J’ai pu visiter New York et l’Empire State Building. Nous avons pris le ferry
pour traverser Hudson River. Un copain vivait dans le Bronx avant.
Durant la traversée de l’Atlantic, mon ami
Ron RED (c’est le surnom qu’on lui a donné) me dit qu’il a une petite amie qui
lui a donnée une montre-bracelet et que s’il devait être tué et que je trouvait
son corps, je devait la lui prendre et lui envoyer. Nous avons débarqué en
Irlande et nous avons stationné à Port Rush. Nous avons passé noël là.
J'ai coupé une branche d'un arbre et ai
accroché le papier alu d’un paquet de cigarette dessus et les cannettes, comme
vous les appelez. Ça n’était pas trop mal, c'était Noël.
Quand nous avons quitté l’Irlande, nous
sommes allés à Nottingham en Angleterre où nous nous sommes entraînées jusqu’au
6 juin 44, le Jour-J. C’était le jour que nous attendions tous, nous étions là
pour cette raison, c’est pour ça que nous nous sommes entraînés. Nous avons
sauté tout les deux, mais je ne devais plus jamais revoir Ron avant le 15 juin,
un jour que je n’oublierais jamais.
Quand je suis retourné à ma compagnie, on m’a
donné l’ordre de rejoindre
Cette nuit que je n'oublierai jamais, je suis
resté là à monter la garde sur la ligne de front pour les Américains vivants
pendant qu'ils dormaient, et pour les Américains et les Allemands morts. Je ne
suis resté là qu’une nuit. »
Le 507th fut renvoyé en Angleterre après 33
jours de combat sans interruption.
« Le 507th comptait environs 2000
hommes, elle en perdit 800. Ma compagnie comptait environs 230 hommes, nous en
avons perdu 75. Le 507th fut le régiment qui eu le plus de pertes !
Pourquoi ? Je suppose que c’est parce que nos camarades avaient remuer
l’essaims d’abeilles. (Les Allemands)
Nous, Parachutistes des 101st et 82rd
Divisions avons combattu 33 jours sans arrêts en Normandie. Et la nourriture
que nous avons mangée, nous l’obtenions auprès des Français. Nous avons appris
à vivre sur la terre. »
Fin du Conflit
Après la Normandie, Howard ainsi que tout le
507th fut de retour en Angleterre. Là, ils furent envoyé à l’ouest de Londres à
Barton Staccey et Tidworth. Le 507th fut assigné à la 17th Airborne qui venait
juste de débarquer en Angleterre.
« De retour de Normandie, en juillet 44, je
fut fait Caporal. Nous avons dû envoyer les affaires personnelles des camarades
tués au front et d’envoyer d’autres choses personnelles aux camarades qui
étaient dans les hôpitaux. Nous devions aussi prendre soin de notre
équipement. »
Ils s’entraînèrent et firent quelques sauts.
« C’était un jour venteux et j’ai pensé
que j'allais faire un bon atterrissage quand une rafale de vent m'a attrapé et
m’a envoyé en l’air et mon descendeur a frappé le sol. Quatre mois plus tard,
j’ai quitté l'hôpital après que trois os de ma jambe droite aient guéri. »
Le 507th PIR ne participa pas à la campagne
des Ardennes. Il stationna à Chalon en France. Prêt à sauter sur
l’Allemagne.
«J’étai prêt également mais le commandant de
la compagnie me dit que je n’était pas en état de sauter, je venais juste de
sortir de l’hôpital.
Comment je suis arrivé en France je ne sais
pas et ça m’est égal, mais je les ai rattrapé vers Chalon Sur Marne. Ils
étaient là pour sauter de l’autre côté du Rhin en l'Allemagne. Le commandant
m'a dit quoi faire, je devais m’occuper du courrier et d'autres choses, prendre
soin de
Howard passa outre l’ordre qu’il lui fut
donné de rester en arrière.
« J'ai dit à un autre camarade qui
était revenu de l'hôpital, de faire à ma place ce que j'avais reçut l’ordre de
faire par notre commandant de compagnie. »
Howard grimpa dans une jeep et entra en
Allemagne par un pont sur le Rhin que les troupes du génie avaient construit.
Et il rattrapa sa compagnie. Bien sûr il se fit cordialement enguirlander par
le commandant de la compagnie.
« Et, quand le commandant de compagnie
m'a vu il ne pu le croire. Il a dit : « Huebner, peu importe pourquoi vous
êtes là, je vais vous envoyer en Cours Martial. » J'ai reculé et lui ai
dit « Vous pouvez faire ce que vous voulez, mais, je me suis entraîné avec
ces camarades, j'ai combattu avec ces camarades et je mourrai avec ces
camarades. » C'était tout et nous avons continué à faire ce pourquoi nous
avons été formés, combattre pour notre pays. »
Il combattit encore, marchant à travers la
vallée de la Ruhr, nettoyant les villes et ramassant les munitions et les armes
de l’ennemi.
A la fin de la guerre, Howard se trouva à
Essen en Allemagne. Nous sommes le 9 mai 1945. Il fut envoyé à la 505th PIR de
la 82rd Airborne qui partait pour Berlin en tant que troupe d’occupation. Il
fut nommé Staff Sergeant au Quatermaster Department. Le 507th PIR avec la 17th
Airborne fut renvoyée aux Etats-Unis pour y être désactivés.
« Je fut transféré au 505th PIR à la
82rd Airborne. Quand la guerre fut finie en Allemagne, nous étions à Essen.
Dans l’US Army, vous aviez un système de point. Je pense que si vous aviez 80
points durant votre service militaire et votre service outre-mer, vous pouviez
être renvoyée aux Etats-Unis. J’étais trop court, je fût envoyé au 505th PIR.
Ils ont renvoyés le 507th et la 17th Airborne aux Etats-Unis pour y être
désactivée. Certains gars avec moins de service et moins de points on été
renvoyés chez eux. Ainsi, je suis allé à Berlin en Allemagne pour 7 mois. Je
servit dans les parachutistes de 1943 à 1946 puis-je fut démobilisé. »
<- Howard Huebner à Essen,
Allemagne en 1945
Howard à Berlin au sein du 505th PIR, 1945
->
Démobilisation
Howard fut démobilisé en janvier 1946. Il
retourna chez lui à Saginaw au Michigan.
« J’ai rencontré mon épouse en 1946. Nous
sommes resté ensemble durant 4 années avant de nous marier en avril
1950. »
Il commença par travailler comme vendeur de
voiture pendant 5 ans. Ensuite durant 12ans et demi, il travailla au service de
Police de Saginaw. Enfin, il travailla comme maître charpentier dans le système
d’école public de Saginaw, dans 42 établissements.
Il prit sa retraite en 1988 après 12 ans le
système scolaire.
« Mon épouse et moi avons voyagé partout
dans le nord des Etats-Unis, sauf une province du Canada et un Etat d’Amérique.
Je n’ai pas encore été en Oregon. J’ai fais trois voyage en France, Belgique,
Angleterre et en Hollande. »
<- Howard et sa femme Betty en Normandie le 6
juin 2004
Howard passe ces journées au calme, il pêche,
il chasse et joue aux cartes.
« Après avoir travaillé dure toute ma
vie, je fais ce que j’aime faire »
Howard et Betty eurent deux enfants, Pamela
et Rogers et 4 petits enfants. Depuis 1995 Howard et sa famille habitent en
Floride. Avant, il habitait une petite maison à Saginaw.
« La petite maison était sur un lac et
dans un joli coin avec de l'eau propre et clair. Elle nous manque mais au cours
de la vie, il arrive qu’il faille renoncer aux choses parfois que vous aimez le
plus. Et pour moi ma famille avait la priorité. »
De l’Allemagne il a ramené quelques
souvenirs :
« une ceinture de l’armée Allemande et
sa boucle, une machine à écrire, quelques cuillères, un vieux pistolets 9mm,
des bottes et un pantalon d’officier et d’autres petites choses. »
Howard Huebner fut décoré de
« Nous étions environ 160 de notre
compagnie à recevoir
« Pourquoi ai-je fais
ça? Seulement pour l’amour de ma patrie, mes copains et mes amis du 507th PIR.
Mes copains soldats et le peuple que j’ai rencontré en Normandie. Tout ce que
je peux dire c’est qu’ils ont été très gentils avec les soldats qui venaient
pour libérer leurs pays. Et je peux dire que je suis très fier d’en avoir fait
partie avec mes camarades. »
Réunion des Membres de
Le 6 juin 2009, à l'occasion du 65ème Anniversaire du Débarquement de Normandie (D-Day) Howard Huebner fut décoré par un officier de l'armée française de la Légion d'Honneur, la plus haute décoration française attribué à une personne étrangère.
Howard et moi au 65ème anniversaire du D-Day.
Il est décoré de la Légion d'Honneur française.