. 466th  PFAB .

Parachute Field Artillery Battalion

 

    C'est le 1er août 1943 que fut activé le 466th Parachute Field Artillery Battalion au Camp Mackall en Caroline du Nord. Ces membres proviennent de l'école de saut de Fort Benning en Géorgie et à partir du centre de remplacement du Camp Mackall. La plupart des hommes étaient d'ancien soldat et l'entraînement des parachutistes fut pour aux quelque chose de nouveau et d'excitant.

A l'origine, le Bataillon était sous les ordres du Lieutenant Colonel Raymond L Cato.

 

<- Lieutenant Colonel Raymond L. Cato 

 

Pour les premiers entraînement, les hommes n'avaient pas grand chose comme matériel. Lors des premier exercices ordonné par l'Airborne Command, ils simulèrent des exercices de tirs avec des troncs d'arbre et des morceaux de bois en lieu et places des howitzers. Mais bientôt, les howitzers de 75mm arrivèrent et les hommes passèrent plusieurs heures à "faire connaissance".

Dans les mois qui suivirent, le bataillon passa tous les tests transmis par l'Airborne Command où les hommes combinèrent vitesse et dextérité et dont les performances sur les pas de tirs de Fort Bragg et North Ranges sont entrés dans le livre des records.

Aucun hommes non plus ne pourras jamais plus oublié les longues marches de 26 kilomètres avec tout l'équipement de campagne et devant tirer les howitzers à  la main.

Au Camp Mackall, le bataillon réalisa aussi 4 sauts en parachute dont deux de nuit.  

 

Le 4 mars 1944, le 466th PFAB quitta la Caroline du Nord pour la zone de manoeuvre du Tennessee en pleine saison des pluies. A ce moment là, les hommes réalisèrent que ce qu'ils allaient accomplir ressemblait le plus à un réel combat.

Le 10 mars 1944, le 466th PFAB fut libéré de l'Airborne Command et assigné à la 17th Airborne Division. Le 25 mars, le bataillon est envoyé au Camp Forrest dans le Tennessee pour y apprendre à combattre avec d'autres unités et ainsi formé une Combat Team. A nouveau, il y eu 3 sauts d'entraînement dont 1 de nuit. Durant cette période, le Lt. Col. Cato (transféré au 460th PFAB) fut remplacé par le Lt. Col. Kenneth L Booth.

 

<- Lieutenant Colonel Kenneth L Booth 

 

Le 16 août, après un voyage en train, l'unité arriva au Camp Miles Standish, une zone de rassemblement dans le Massachusetts. 4 jour plus tard, les hommes embarquèrent à bord du SS Wakefield au port de Boston Harbor, direction le Théâtre d'Opération Européen.

 

Le bateau accosta à Liverpool en Angleterre le 28 août 1944. Ensuite, le bataillon fut transporté par train jusqu'à sa nouvelle résidence, le Camp Chiseldon dans le Wiltshire. A nouveau, les hommes effectuèrent plusieurs saut d'entraînement. Le 3 octobre, un saut en parachute d'entraînement blessa 19 hommes à cause de la force du vent.

 


 

Belgique – décembre 1944 – opération Battle of the Bulge

 

Le 16 décembre 1944, les Allemands lancèrent une offensive par les Ardennes Belge surprenants les Alliés. La 17ème était toujours en Angleterre. La 82nd et la 101st qui était en repos à Sissone en France furent envoyés précipitamment par camions pour contenir l’avance Allemande.

Entre le 17 et le 23 décembre, la 82nd bloqua l’avance Allemande près de St-Vith. Quant à la 101st, elle était encerclée avec la 7th Armored Division dans Bastogne. Pour aider à renforcer Bastogne, la 17th fut envoyé sur le terrain.

Le 22 décembre, le 466th PFAB arrive à Greenham Commons sur un aérodrome et une zone de rassemblement. A cet endroit, les hommes furent alertés par un rapport du service de contre espionnage qu'il y avait une possible infiltration des parachutistes ennemis qui aurait sauté durant la nuit, ce qui c'est avéré faut.

Le 29 décembre 1944, à 12h30, les C-47 décollèrent pour la France. Après l'atterrissage, il fut dirigé vers Mourmelon-le-Grand. Il y est arrivé à 17h00 et ensuite, le bataillon fut envoyé jusque Verdun ou il prit position. A ce moment commença sa participation à la Campagne des Ardennes.

Le 3 janvier 1945, le bataillon est arrivée dans une position près de Sibret en Belgique. Là, le bataillon rencontra la première résistance ennemie et le 4 janvier des tirs ennemis lourd tomba sur ses flancs qui se calmèrent à la nuit tombante.

Le 7 janvier, le 466th PFAB déménagea vers Chenogne, en Belgique et là, il subit ses deux premières pertes causées par le tir de l’artillerie ennemie.

 

Voici la liste des villes où le bataillon combattus et les dates de son arrivé dans chacune d’elle :

14 Janvier arrivés à Frenet, Belgique
17 Janvier arrivés Malompre, Belgique
20 Janvier arrivés à Houffalize, Belgique
21 Janvier arrivés Cetturu, Belgique

22 Janvier arrivés Steinbach, Belgique
24 Janvier arrivés Linere, Belgique
25 Janvier arrivés Wattermal, Belgique
Le 26 janvier prit fin la campagne des Ardennes et commença la campagne de Rhénanie.

27 Janvier arrivés Diefiet, Belgique
28 Janvier arrivés Munshausen, Luxembourg
29 Janvier arrivés Marnach, Luxembourg

A Marnach, le bataillon est dans l’impasse. Les obusiers de 75mm n’eurent aucun d’effet sur les bunkers de la ligne Siegfried.

 

Le 12 février se termina pour le bataillon, la campagne de Rhénanie et les hommes quittèrent la ligne de front pour un camp de base à Sondron en France près de Chalons sur Marne pour un repos bien mérité. Le 19 mars, le bataillon fut alerté et envoyé vers une autre zone de rassemblement à proximité de Mourmelon-le-grand et où ils furent informés des réels évènements, leur premier saut de combat. Le saut de l’autre côté du Rhin.

   


Allemagne – mars 1945 – opération Varsity

 

Le bataillon chargea à bord de 42 C-47 qui prirent l'air à 8h00 le 24 mars 1945. La mission di bataillon était de soutenir le 513th Parachute Infantry Regiment qui devait précéder le 466th Parachute Field Artillery Battalion sur la même zone de saut. Le secteur choisi pour l’assaut passait à proximité de Wesel, au Nord de la Ruhr. En plus des 42 avions C-47, le bataillon avait des hommes et du matériel dans 17 planeurs CG4-A. Ces planeurs ont été divisés en deux groupes qui partirent de deux endroits distincts. Un groupe de 3 planeurs transportant 3 howitzers de 75mm fut assigné pour arriver en compagnie des planeurs de l’Artillerie Divisionnaire, Batterie de QG. 

 

L’élément parachuté se composa de 27 officiers et 358 hommes, qui traversèrent le Rhin à 10h20, les avions atteignirent la zone de saut prévue et le feu vert fut donné pour libérer les containers et faire sauter les sticks. Entre le Rhin et la DZ, des tirs de la flak d'intensité moyenne à forte et provenant principalement de canons de 20 mm furent subis, la plus grande concentration étant ressentie tout près de la drop zone.   
Dans le bataillon, deux hommes furent blessés par la flak alors qu’il était encore dans l’avion, ils ne sautèrent pas. Un nombre considérable de ballot d’équipement furent touché par la flak mais de sérieux dommage ont prévalu que pour un seul container d’howitzer.

Les batteries ont sautés dans cet ordre : QG, A, B et C et pourtant toutes les batteries en remorque sautèrent à la vue de l'ouverture des parachutes des premiers éléments.

 

La précision du saut fut en général très bonne. Le Commandant du Bataillon qui sauta avec les éléments de QG atterri à moins de 20 mètres d’un bâtiment qu’il avait précédemment choisi sur une reconnaissance photographique pour devenir le poste de commandement du Bataillon. Toutes les batteries à l’exception de la Batterie C fut concentré dans la zone de saut sur le terrain. Immédiatement après le débarquement, le bataillon rencontra une vive résistance ennemie. La situation était extrêmement sérieuse parce que le régiment de parachutiste qui était supposé précéder le bataillon sur la drop zone fut parachuté par erreur à approximativement 6 kilomètre au nord. Il ne restait plus qu’au bataillon d’artillerie de réaliser la tâche de l’infanterie dans le nettoyage de la zone de saut de toute présence ennemie et de récupérer les containers d’équipement et d’organiser les positions d’artilleries.

 

La Batterie C rencontra la plus forte des résistances de toute la zone du bataillon. En outre les hommes de cette batterie furent largués sur une zone beaucoup moins concentrée que les hommes des autres batteries. A partir du moment ou la formation de C-47 transportant ce bataillon reçut les tirs d’une forte concentration de la Flak lorsque elle survola la zone de saut. Dans un stick, tous les hommes ont été soit tués soit blessés et certain furent même touché alors que certain de ces hommes ont été touchés alors qu’ils descendaient.

Au sol, les hommes ont rapidement réagi devant la résistance ennemie et malgré les lourdes pertes, ils ont rapidement nettoyé la zone.

 

Lorsque le commandant de bataillon visita la position de la batterie au environs de 13h00 et au vu du nombre important de victimes, il ordonna que les Batteries A et B transférèrent 5 hommes chacun à la Batterie C comme renfort.

Pour tout le bataillon, 27 officiers et 358 hommes furent parachutés alors que 2 officiers et 55 hommes arrivèrent à bord de planeur. 12 howitzers furent largués par parachutes et trois furent livrés à bord de planeurs. Un total de 1550 obus de 75mm fut aéroporté.

 

Parmi les pertes du bataillon on peu noter :

KIA 2 officiers, 44 hommes

DOW 1 officiers, 2 hommes

LWA & SWA 5 officiers, 47 hommes

LIA 1 officiers, 5 hommes

Total des pertes: 9 officiers, 98 hommes.

 

Durant la nuit du Jour-J le tir d’harcèlement continua de tomber devant les lignes le long du canal Issel. Sur toute la position de la batterie un solide périmètre de défense fut maintenu comme il y avait encore un grand nombre de groupe ennemi isolé dans la région. A 2h00 une patrouille ennemie infiltra la position de la batterie C mais furent repoussées. Au sein du bataillon durant la première nuit un total de 215 prisonniers fut pris, 150 Allemands furent tués et 55 furent blessés. Aucune perte pour le bataillon.

 

A J+1, une dernière vérification de la zone fut effectuée pour retrouver des containers de munition non récupéré la première fois. Des tirs de harassement intenses furent maintenus à l'avant du front le long du canal de l'Issel, pendant que l'infanterie consolidait le terrain gagné et se préparait à attaquer vers l'est. A un moment une importante concentration de tirs stoppa une faible contre attaque ennemie. Les tirs de harcèlement et de blocage continuèrent durant toute la nuit du Jour J +1.

Tous les obusiers qui furent transportés par aéroporté furent finalement en place et tirèrent en appui de l’infanterie. C’est la première fois qu’un Bataillon d’artillerie de campagne parachutiste fit un saut de combat, récupéra la totalité des pièces et les utilisèrent contre l’ennemi. En plus, 100% des munitions furent récupérés.

Une enquête prouva que l’ennemi était en attente au sol avec de fortes positions de défenses. Parmi ceux-ci, il y avait 10 pièces d’artilleries de 76mm et deux batteries de 4 canons de 20mm anti-aérien. Le rapport à minuit du bataillon daté du 24 mars 1945 montra que nous avions capturés durant le premier jour de combat, 5 positions de canons de 75.6mm intact, 8 positions de canon anti-aérien de 20mm et 20 positions de mitrailleuse.

Les tués de ce bataillon furent enterrés dans le cimetière de la 9th Army à Magraten près de Maastricht en Hollande.

 

Sautant avec le 466th Battalion, le Brig. Gen. Ridgly Gaither, USA, Commandant l’école des parachutistes et le Brig. Gen. Josiah T Dalbey, USA, commandant général des forces aéroportées. Ces deux officiers généraux donnèrent un compte rendus de première main de ce qui c’est passé lorsque le bataillon d’artillerie fut au sol face à la résistance ennemie. A la suite de l’opération, le Général Gaither, en plus de citer plusieurs personnes pour être décoré, écrivit par la suite une lettre au Général commandant la division, le Major General William M Miley :

« En plus de la mention élogieuse individuel ci-dessus, je voudrais également féliciter pour son action au combat, l’ensemble du 466th Parachute Field Artillery Battalion et son commandant  le Lt. Col. Booth et son officier d’exécutive le Major Hadley. Face à une situation des plus difficiles, ils ont combattu rapidement et efficacement dans comme infanterie, nettoyèrent les positions de tir, et mis en place pour un appui d'artillerie d'infanterie avant que tout contact n’ai été pris avec l'infanterie. Ce fut un privilège d'avoir été associé avec eux. "
(signé) Ridgly Gaither - Brig. Général - Etats-Unis

 

Le 28 mars, le 466th PFAB quitta le voisinage de la zone de saut pour être déplacé dans une position au nord de Scherinbuck en Allemagne. Ensuite, le bataillon traversa les villes suivantes :

30 mars arrivé à Dülmen, Allemagne
31 mars arrivé à Nottuln
1 avril arrivé à Albachten
2 avril arrivé à une position au sud-ouest de Münster.
(Ici, plusieurs remplaçant arrivèrent)
3 avril arrivé dans la ville de Münster
5 avril arrivé dans une position située au nord de Hamborn pour commencer nos activités dans la Zone industrielle de la Ruhr.
6 avril arrivé à un autre poste sur la lisière de Hamborn, en Allemagne.
11 avril arrivé à Oberhausen
12 avril arrivé à Huttrop à l'est d'Essen
17 avril déménage à Rhade lors de la cessation de toute résistance ennemie dans le secteur de la Ruhr. Cette date mis fin à la participation dans la campagne d'Europe centrale. Au Rhade le bataillon servit comme gouvernement militaire. Il y resta jusqu'au 22 avril, lorsqu'il fut à nouveau déplacé, cette fois à Götterswickerhamm sur les bords du Rhin, pour garder cet secteur important. Le 5 juin, il fut envoyé à Neufchâteau, France.

 

A Neufchâteau, le 466th Parachute Field Artillery Battalion fut dissout. Les différents membres furent affectés aux différentes unités d'artillerie.